James Robinson et Marcio Takara introduisent Armor Wars dans Secret Wars. À vrai dire, ce n'est pas la suite ou un dérivé de la célèbre saga d'Iron Man des années 80 mais quelque chose d'assez unique.
Technopolis. Il s'agit de la Warzone dirigée par le Baron Tony Stark, un monde dans lequel le père d'Iron Man, Howard Stark, a réalisé son rêve de rendre la technologie accessible à tous. Ainsi tous les habitants de ce monde portent des armures high-tech.
Spyder-Man a découvert un secret et, avant qu'il puisse le divulguer à qui que ce soit il se fait tuer. Quel est ce secret ? Qui l'a tué ? Le Kingpin ? Le frere de Tony, Arno Stark ? Iron Man et le Thor, Grand Marschall James Rhodes mènent l'enquête.
Armor Wars #1
Marvel Comics * Par James Robinson & Marcio Takara * $3.99
Il n'est pas évident de rentrer dans un nouveau monde rapidement. Surtout un monde radicalement différent comme l'est Technopolis. C'est donc avec une scène très connue que Robinson nous presente cet univers. En effet, nous retrouvons Spider-Man ou, plutôt, Spyder-man poursuivi dans le ciel de la ville et très vite ça devient autre chose.
La lecture est très agréable et ça l'est tout autant de voir Robinson utiliser les personnages nouveaux (Arno) comme anciens (Happy) dans son histoire. Pour le moment, il est difficile de juger puisque nous n'avons pas les tenants et les aboutissants mais c'est plutôt prometteur.
Armor Wars #2
Marvel Comics * Par James Robinson & Marcio Takara * $3.99
James Robinson est un peu l'homme qui déterre les vieux personnages et concepts. Il est marrant de voir donc des Avengers de la fin des années 80 tenir un rôle dans cette histoire.
Finalement, Tony Stark est très en retrait. Il n'est qu'un personnage parmis tant d'autres. Seul le Thor Rhodes est vraiment travaillé. Les événements se suivent, l'histoire avance et c'est plutôt plaisant. Il ne s'agit pas de la série incontournable mais ce n'est pas désagréable.
La partie graphique de ces deux épisodes est intéressante. Je ne suis pas forcément fan du trait de Takara mais le travail fournit avec sa coloriste Esther Sanz et son lettreur Travis Lanham donne une ambiance bien high-tech qui colle parfaitement à la série.