Le futur de l'univers Dc s'annonce particulièrement apocalyptique. Voici venir Futures End, qui nous emporte loin dans l'avenir, à 35 ans d'ici, avant de bifurquer en arrière, et d'exploser dans un lustre (5 ans). vous ne comprenez rien? Voyons cela de plus près. Dans 35 ans tout d'abord. Brother Eye (L'Oeil) s'est emparé de la planète et a vaincu tous les héros (ou presque) vieillissants ou modernes. L'intelligence artificielle en a fait des créatures en partie robotiques, des sortes de grosses mécaniques cyborgs et inexorables, auxquelles il parait impossible d'échapper. La résistance s'organise autour de Bruce Wayne (en partie responsable de la tragédie, tout comme l'est Michael Holt, alias Mister Terrific) et de son poulain, à savoir Batman. Pas le personnage classique donc, mais la version "Beyond" dont nous vous avons parlé récemment (Terry McGinnis). Celui-ci remonte le temps pour aller à la source du problème, et en finir avant qu'il ne soit trop tard. Le genre de scénario que les amateurs de comic-books connaissent par coeur (Age of Ultron, Age of Apocalypse...) en somme. Sauf qu'ici le héros échoue à atteindre l'époque désirée, et il se retrouve cinq ans dans notre futur, et donc au delà de l'ère visée. La situation qu'il y découvre semble déjà compromise, et nous assistons à différentes lignes narratives qui s'entrecroisent, et étoffent page après page des enjeux et un mystère qui vont tarder à se dévoiler. Citons entre autres la mort d'un membre important de la Justice League, la profonde dissension entre les deux individus qui composent l'entité Firestorm, qui en arrivent à se déchirer à cause de deux manière fort éloignées de concevoir l'existence et les responsabilités, ou encore le destin de Grifter, capable de repérer les extra-terrestres Daemonites, mais aussi les autres créatures non terriennes qui hantent notre planète. Pour être plus complet, signalons aussi que vous pourrez suivre les évolutions de l'Agent Frankenstein, recruté par le Shade, les activités philanthropiques d'un Mister Terrific aussi brillant qu'irritant et suffisant, ou encore les enquêtes de Lois Lane, qui dans un bar quelconque retrouve trace du dernier des Titans, dont les membres ont tous trouvé la mort quelques années auparavant lors d'une guerre contre ... Terre 2!
Avec Futures End, vous allez avoir comme un arrière goût de Terminator. Revenir dans le passé, pour empêcher l'inévitable et changer la donne. Pour le coup, la couverture d'Urban Comuics est éloquente, c'est aussi le moyen de voir en action le Batman Beyond du futur, celui pris sous la coupe d'un Bruce Wayne en fin de parcours, qui gagne ainsi le gros lot de la loterie, à savoir le rôle phare dans une longue saga. Comme Infinite Crisis : 52 en son temps (c'est elle qui relança la mode) nous avons là un titre hebdomadaire, et donc un creuset d'aventures, de rebondissements, qui nécessite l'intervention d'une équipe de dessinateurs et de scénaristes en synergie. Coté textes, l'alternance s'effectue par exemple entre Keith Giffen qui a préparé les vicissitudes du Batman Beyond, Jeff Lemire qui se concentre sur les rocambolesques aventures de Frankenstein, tandis que Dan Jurgens est aux prises avec Grifter et Brian Azzarello parfait le reste. Globalement le dessin bénéficie d'artistes inspirés et dont le style n'est pas si éloigné que cela, et si on prend en compte l'urgence dans laquelle ont opéré les rois du crayons, ça mérite quelques louanges. Citons donc Jesus Merino (mon préféré), Dan Jurgens lui même, Patrick Zircher, ou encore Aaron Lopresti. Alors pourquoi Futures End n'est pas ce hit annoncé, pourquoi tant de personnes semblent faire la moue, au moment de passer en caisse? Peut être car il faudra s'armer de patience, et d'une carte bleue, pour aller au terme de la chose, avec quatre volumes de plus de 22 euros pièces. Mais aussi car l'action évolue parfois au ralenti, plombée par beaucoup de dialogues, de moments faibles, presque inévitables quand il s'agit de diluer une trame si tarabiscotée sur presque un an. Futures End s'étale comme du Nutella et certaines bouchées peuvent être indigestes, mais c'est aussi un bon moyen de retrouver quelques uns des fréquentateurs réguliers du sous-bois Dc Comics, de ces personnages pour qui les feux de la rampe s'illuminent rarement, et qui paradoxalement sont parmi les plus attachants et les plus vulnérables. Pour ma part, j'ai décidé de tenter et poursuivre l'expérience.
A lire aussi : Batman Beyond, tome 1
Avec Futures End, vous allez avoir comme un arrière goût de Terminator. Revenir dans le passé, pour empêcher l'inévitable et changer la donne. Pour le coup, la couverture d'Urban Comuics est éloquente, c'est aussi le moyen de voir en action le Batman Beyond du futur, celui pris sous la coupe d'un Bruce Wayne en fin de parcours, qui gagne ainsi le gros lot de la loterie, à savoir le rôle phare dans une longue saga. Comme Infinite Crisis : 52 en son temps (c'est elle qui relança la mode) nous avons là un titre hebdomadaire, et donc un creuset d'aventures, de rebondissements, qui nécessite l'intervention d'une équipe de dessinateurs et de scénaristes en synergie. Coté textes, l'alternance s'effectue par exemple entre Keith Giffen qui a préparé les vicissitudes du Batman Beyond, Jeff Lemire qui se concentre sur les rocambolesques aventures de Frankenstein, tandis que Dan Jurgens est aux prises avec Grifter et Brian Azzarello parfait le reste. Globalement le dessin bénéficie d'artistes inspirés et dont le style n'est pas si éloigné que cela, et si on prend en compte l'urgence dans laquelle ont opéré les rois du crayons, ça mérite quelques louanges. Citons donc Jesus Merino (mon préféré), Dan Jurgens lui même, Patrick Zircher, ou encore Aaron Lopresti. Alors pourquoi Futures End n'est pas ce hit annoncé, pourquoi tant de personnes semblent faire la moue, au moment de passer en caisse? Peut être car il faudra s'armer de patience, et d'une carte bleue, pour aller au terme de la chose, avec quatre volumes de plus de 22 euros pièces. Mais aussi car l'action évolue parfois au ralenti, plombée par beaucoup de dialogues, de moments faibles, presque inévitables quand il s'agit de diluer une trame si tarabiscotée sur presque un an. Futures End s'étale comme du Nutella et certaines bouchées peuvent être indigestes, mais c'est aussi un bon moyen de retrouver quelques uns des fréquentateurs réguliers du sous-bois Dc Comics, de ces personnages pour qui les feux de la rampe s'illuminent rarement, et qui paradoxalement sont parmi les plus attachants et les plus vulnérables. Pour ma part, j'ai décidé de tenter et poursuivre l'expérience.
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