Un grand merci aux éditions Oskar !
Éditions Oskar (2015), collection : Les aventures de l’Histoire ! – 73 pages
Série : Les voix de l’Histoire
À partir de 8 ans
Mot de l’éditeur :
En voyage scolaire près de Verdun, Emma et Antonin découvrent un étrange bouton ayant appartenu à un soldat de la Première Guerre mondiale. Pour les remercier de l’avoir sauvé de l’oubli, il leur raconte sa guerre, le terrible quotidien des poilus et l’enfer des tranchées. mais le propriétaire de ce bouton n’était pas n’importe qui et les enfants ne sont pas au bout de leurs surprises…
Mon avis :
Dans cet opus, le récit nous est narré par un fameux bouton qui a fait l’objet d’un porte-bonheur à un célèbre soldat. Il raconte à Emma et Antonin ce qu’était la vie de soldat durant la Première Guerre mondiale, on y apprend alors la dure vie dans les tranchées, l’importance pour eux de recevoir des nouvelles de leur proche mais aussi, l’espoir qui les anime malgré tout.
À travers cette histoire, on s’attache beaucoup à ce célèbre soldat dont son identité nous est révélée qu’à la fin.
De plus, sans entrer dans les détails et avec un langage simple, l’auteur réussi à nous plonger dans cette époque sans difficulté, tout en nous apprenant les choses essentielles de cette période.
Aussi, à la fin du livre, on y trouve la chronologie des dates importantes de la guerre 14-18, ainsi qu’un petit dossier sur les écrivains morts au combat et également, l’importance de l’écrit sur le front. Tout ceci est vraiment très enrichissant !
En conclusion, c’est un ouvrage très intéressant et abordable, que je conseille aussi bien aux plus jeunes lecteurs qu’aux plus âgés et surtout, à ceux qui comme moi, n’aiment pas trop lire de gros ouvrages abordant le thème de la guerre.
La guerre est une loterie et il faut avoir tiré le bon numéro.
Les soldats n’ont pas une vision globale du gigantesque champ de bataille, mais certains prennent conscience que le vainqueur sera celui qui résistera le moins mal à l’épuisement…
Les hommes ont besoin d’oublier où ils se trouvent et de se procurer un peu de bonheur, même si celui-ci finit en beuverie.
La destinée est la destinée et nul n’y échappe quand l’heure a sonné.
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