Depuis aussi loin qu’il peut s’en souvenir, Caw, 13 ans, vit avec ses corbeaux à l’écart du monde. De ses parents ne lui reste que le souvenir d’un abandon alors qu’il n’avait que cinq ans, depuis il vit dans un nid-cabane dans un parc abandonné, tentant de survivre avec des restes de nourritures… Jusqu’au jour où trois prisonniers s’échappent de la prison haute sécurité de la ville, arborant un tatouage qui réveille de sombre souvenirs…
Le verdict
On prends la trame classique du garçon-orphelin-qui-a-survêcu-alors-que-ses-parents-ont-été-atrocement-tués-par-le-gros-vilain-méchant, on rajoute le pouvoir de communiquer avec certains animaux (dans le cas de Caw : les corbeaux waw troooop ténébreuuuux), on secoue, on rajoute un peu de suspens, un personnage féminin qu’on essaie de rendre forte mais qui (oh mon dieu) a besoin d’être secouru (noooon ?! Si si.), on secoue et on obtient le premier tome de Ferals.
J’avoue que la couverture m’avait pas mal intriguée, et le fait que le héros principal puisse parler aux corbeaux aussi mais de là à subir une nouvelle fois le scénario du garçon-qui-a-survécu, franchement… Là où j’avais trouvé que Sentinels arrivait à proposer quelque chose d’innovant, et à me charmer, je me suis ennuyé ferme pendant toute la lecture de The Crow Talker tellement le récit dans son entiereté était prévisible.
Les personnages sont classiques au possible, allant du héros incompris un peu solitaire (so dark), à la fille courageuse et aventurière (mais utilisée comme apât pour le héros, du jamais vu on vous dit !), au vieil homme mystérieux qui vient secourir le héros (DUMBLEDORE C’EST TOI ?!), en passant par le terrifiant méchant (qui, comme par hasard, parle aux araignées. Je HAIS les araignées. On peut pas avoir un jour un méchant qui parlerait aux lapins non ?), au père enquêteur de police extrêmement méfiant (bienvenue dans Batmaaaan). Tout est vu et revu.
Bref, même si le résumé est sympa, passez votre chemin, ou attendez une éventuelle adaptation au cinéma qui pourrait bien donner. Ou si vraiment vous vous ennuyez ferme, alors The Crow Talker aura le mérite d’être distrayant (mais un tout petit peu).