Editions Pocket 186 pages6,20 euros
« Ils étaient partis en chahutant dans l’escalier. (…) J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux. »
Diane a perdu brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel.
Mais ce n'est pas pour autant que le roman tombe dans le patho, au contraire, au cours de son voyage en Irlande, l'endroit où elle a décidé de s'exiler pour échapper à ses proches, la vie la rattrape et sans vraiment s'en rendre compte, elle va réapprendre, tout doucement, à vivre et à apprécier les petits bonheurs qu'offre la vie.
Ce roman prouve qu'il est possible, même dans les situations les plus dramatiques et avec de lourdes pertes, d'essayer de se reconstruire, un peu, et de reprendre goût à la vie. L'écriture d'Agnès Martin Lugan est simple et légère, avec des phrases courtes et percutantes, c'est un livre qui se lit vraiment très rapidement.
J'ai adoré le personnage de Félix, le meilleur ami de Diane. Il est déjanté, ne se prend pas toujours au sérieux mais est terriblement protecteur avec Diane, on sent qu'il ferait tout pour elle, et pour qu'elle se rétablisse. Et bon sang, qu'est-ce qu'il est drôle ! Je n'ai pas compté les dialogues où sa repartie m'a vraiment fait sourire, il est juste génial. Diane, elle, m'a beaucoup touchée, d'abord avec son histoire, son passé, puis grâce à sa détermination, son envie de reprendre pied.
J'avais un peu peur en commençant ma lecture de tomber sur quelque chose de trop mélodramatique, mais heureusement cela n'a pas été le cas, car la vie reprend le dessus sur le désespoir, et il y a beaucoup de joie et de rire. Il y a de la joie, mais de l'espoir aussi, beaucoup d'espoir. Parce qu'on a envie de voir Diane aller mieux et se reprendre, mais aussi parce qu’au moment où l'ont lit les derniers chapitres, on a la sensation que tout est possible.
J'ai eu envie de découvrir l'Irlande grâce à cette lecture, les descriptions de ces paysages fougueux et sauvages, sans interventions humaines ou presque, m'ont vraiment rendue curieuse et m'ont fait voyager dans une façon d'être, une autre culture.
Je n'ai pas envie de vous en dire trop, (je l'ai même peu être déjà fait..) j'espère de tout cœur que vous aurez l'occasion de le découvrir par vous-même ! En attendant, moi je cours acheter la suite !
« Ils étaient partis en chahutant dans l’escalier. (…) J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux. »
Diane a perdu brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel.
Mon avis
Dès les premiers chapitres, dès les premières phrases, j'ai été émue. Émue par l'histoire de Diane, et par cette perte, celle de sa fille et de son mari lors d'un accident de voiture. Les deux personnes qui constituaient sa vie et la rendait belle, disparaissent brutalement, sans prévenir. Diane, à partir de ce moment, arrête de vivre et se laisser aller.Mais ce n'est pas pour autant que le roman tombe dans le patho, au contraire, au cours de son voyage en Irlande, l'endroit où elle a décidé de s'exiler pour échapper à ses proches, la vie la rattrape et sans vraiment s'en rendre compte, elle va réapprendre, tout doucement, à vivre et à apprécier les petits bonheurs qu'offre la vie.
Ce roman prouve qu'il est possible, même dans les situations les plus dramatiques et avec de lourdes pertes, d'essayer de se reconstruire, un peu, et de reprendre goût à la vie. L'écriture d'Agnès Martin Lugan est simple et légère, avec des phrases courtes et percutantes, c'est un livre qui se lit vraiment très rapidement.
J'ai adoré le personnage de Félix, le meilleur ami de Diane. Il est déjanté, ne se prend pas toujours au sérieux mais est terriblement protecteur avec Diane, on sent qu'il ferait tout pour elle, et pour qu'elle se rétablisse. Et bon sang, qu'est-ce qu'il est drôle ! Je n'ai pas compté les dialogues où sa repartie m'a vraiment fait sourire, il est juste génial. Diane, elle, m'a beaucoup touchée, d'abord avec son histoire, son passé, puis grâce à sa détermination, son envie de reprendre pied.
J'avais un peu peur en commençant ma lecture de tomber sur quelque chose de trop mélodramatique, mais heureusement cela n'a pas été le cas, car la vie reprend le dessus sur le désespoir, et il y a beaucoup de joie et de rire. Il y a de la joie, mais de l'espoir aussi, beaucoup d'espoir. Parce qu'on a envie de voir Diane aller mieux et se reprendre, mais aussi parce qu’au moment où l'ont lit les derniers chapitres, on a la sensation que tout est possible.
J'ai eu envie de découvrir l'Irlande grâce à cette lecture, les descriptions de ces paysages fougueux et sauvages, sans interventions humaines ou presque, m'ont vraiment rendue curieuse et m'ont fait voyager dans une façon d'être, une autre culture.
Je n'ai pas envie de vous en dire trop, (je l'ai même peu être déjà fait..) j'espère de tout cœur que vous aurez l'occasion de le découvrir par vous-même ! En attendant, moi je cours acheter la suite !