Ne pas se fier aux apparences
Je remercie les éditions Mosaïc et Babelio pour ce généreux partenariat.
L’histoire :
Mia commet une erreur qui va bouleverser sa vie. De cette décision vont s’enchaîner des faits l’impactant elle et les siens.
« Je la suis depuis plusieurs jours. Je sais où elle fait ses courses, où elle travaille. Je ne connais pas la couleur de ses yeux ni comment est son regard quand elle a peur. Mais je le saurai bientôt. » Incapable de dire non au séduisant et énigmatique inconnu qu’elle vient de rencontrer dans un bar, Mia Dennett accepte de le suivre jusqu’à chez lui. Sans savoir qu’elle vient de commettre une grave erreur. Et que rien, jamais, ne sera plus comme avant.
Editeur : Editions Mosaïc – 390 pages | Sortie : 29 avril 2015
L’auteur :
Mary Kubica est américaine, ancienne enseignante elle se consacre aujourd’hui à plein à l’écriture. Elle vit à Chicago, ville dans laquelle se déroule l’intrigue de son premier roman Une fille parfaite.
Mon avis :
Lorsque j’ai commencé la lecture de ce roman j’ai eu un peu de mal à rentrer dedans, du fait d’une narration à 3 voix et alternant l’avant et l’après kidnapping. Mais par là suite on est séduit par cette alternance qui nous immerge encore plus dans le roman. On saisit ainsi les tenants et les aboutissants de cette intrigue. L’histoire est captivante. La description de la relation entre Mia et son Kidnappeur est le point clé du roman. On voit l’évolution de leurs conditions de vie rustiques mais aussi de leur relation. Petit à petit les mots changent, des insultes échangés vient le temps de confidence. Ils sont tellement humain avec leurs peurs, leurs interrogations, leurs espoirs. On apprend tout cela par Collins, l’homme qui a enlevé Mia.
A contrario le père de Mia et de sa soeur sont des personnes froides et calculatrices. Des carriéristes pour qui Mia est le vilain petit canard.
Gabe Hoffman est l’inspecteur en charge de l’enquête, il est la seconde voix. Lui aussi est déterminé mais avec une part énorme d’humanité. On découvre l’homme derrière l’officier. Des gestes attentionnés envers la mère du kidnappeur ou encore Eve la mère de Mia.
Eve complète le trio de narrateurs. Elle semble une personne douce et fragile, délaissée au profit de la carrière de son époux. Elle est forcément affolée par la disparition de sa fille, c’est une mère avant tout. Au fil de ses mots on découvre l’enfance et l’univers qui ont fait de Mia ce qu’elle est aujourd’hui. On partage par empathie ses souffrances et ses nombreuses confidences.
Je m’arrête là car j’ai peur de trop en révéler.
Le style
Une fois habitué à l’alternance de cette narration à trois on glisse facilement d’une page à l’autre. Mary Kubica sait nous transmettre par des mots simples et des phrases percutantes toute l’atmosphère qui se dégage de cette intrigue. Elle donne vie à des personnages parfois complexes mais terriblement humains.
Ma Note : 3.8/5
Mon petit point positif :
Un style différents dans cette narration temporelle et à 3 voix.