Le Thème.
Les Absents, toujours plus présents que ce que l’on pense…
Une Citation.
Bien souvent, lutter contre la misère c’est lutter contre ceux qui en souffrent. Comme si elle pouvait être contagieuse. Les orphelins, rejetés, choisissaient alors deux voies : la violence ou le repli sur soi.
L’histoire en quelques mots.
Thomas, médecin légiste, insuffle des élans de vie aux morts qui jalonnent sa vie, à travers de beaux mots poétiques… Jusqu’à en oublier son entourage. Ce roman leur donne à chacun, une place, un rôle non négligeable…
Ce que j’en ai pensé.
Hormis de rares passages où les descriptions sont répétitives (notamment sur le physique d’Alice), l’auteur conserve cette douce poésie, cette tendresse absolue ainsi que ces vérités cinglantes que j’avais apprécié dans un de ses précédents romans, Derrière toute chose exquise.
Vous ne saurez jamais vraiment où vous irez avec ce roman, entre les différentes décennies et différents lieux, mais vous irez… Vous émettrez des hypothèses, vous imaginerez des possibles de toute nature. L’auteur semble deviner vos pensées puisqu’il alimentera le suspense dans votre sens, pour finalement vous surprendre et rebondir. Et si parfois, de petites incompréhensions peuvent émerger ici et là, elles sont dissipées avec la lecture et la connaissance plus intime des personnages.
Servie par une poésie délicate, aussi bien dans l’instantané que dans la description d’un quotidien, les liens entre les personnages se tissent autour de secrets, de non-dits et d’absences.
Doux moment que cette lecture.