⚓ J'ai jeté l'encre avec « Extrêmement fort et incroyablement près » de Jonathan Safran Foer
⚓ J'ai jeté l'encre avec « Extrêmement fort et incroyablement près » de Jonathan Safran Foer
Quatrième de couverture :
Oskar, 9 ans, est surdoué, ultrasensible, fou d'astrophysique, fan des Beatles et collectionneur de cactées miniature. son père est mort dans les attentats du World Trade Center en lui laissant une clé. Persuadé qu'elle expliquera cette disparition injuste, le jeune garçon recherche la serrure qui lui correspond. Sa quête désespérée l'entraîne aux quatre coins de la ville où règne le climat délétère de l'après 11 septembre.
Mon avis :
Oskar est un garçon qui déborde de sentiments qu’il ne sait pas forcément expliquer aux autres. Oskar va poursuivre tout au long de ce roman le souvenir de son père, à travers l’énigme de cette clé trouvée dans les affaires de celui-ci après sa mort. Mais quelle serrure cette clé peut bien ouvrir ? Son seul indice : Black.
Dès lors voilà un voyage au cœur de New-York, au cœur de ce petit garçon, et au cœur de toutes les personnes que la clé va mener sur son chemin. Une histoire dans une histoire dans une histoire. Chaque personne qu’Oskar va rencontrer, va dégager quelque chose d’unique, va apporter quelque chose à la fresque que représente la recherche du petit garçon. Malheureusement, aucune personne ne peut donner à Oskar ce qu’il recherche tant…
Ce roman ce n’est pas seulement Oskar, c’est aussi sa grand-mère avec ses « yeux qui ne valent pas tripettes » et « Mes souvenirs » qu’elle écrit dans des lettres destinées à son petit-fils. Ses souvenirs d’enfance, ses souvenirs de sa vie avec le grand-père d’Oskar, ce grand-père qu’Oskar n’a jamais connu puisqu’il est partit… Des souvenirs plein d’émotions, des souvenirs qui font sourire, des souvenirs teintés de peines.
Vous devez-vous dire que ce livre doit être du n’importe quoi, qu’il y a trop d’éléments, trop de choses à suivre, que ce n’est pas cohérent. Mais au fur et à mesure de la lecture, on fait un lien entre tous ses récits, ses récits qui forment une belle fresque, une belle histoire, une histoire où la peine est présente, et pourtant une histoire lumineuse, puisque cette histoire c’est la vie, et la vie est pleine de surprise…
Je me suis laissé porter par cette histoire merveilleuse, cette histoire émouvante, cette histoire unique. Cette histoire imagée par les photographies d’Oskar, rendant ce récit encore plus vivant. Une histoire qui a fait resurgir ses images gravées à jamais dans ma mémoire de personnes qui dans un dernier geste désespéré sautaient des Twin Tower en flamme…
J’aimerais tellement en dire plus, mais pour vivre ce livre, il faut le lire.
-----L'avis de mes partenaires :-----
- Fanny - Kathleen - Katycat -
- Madame Love -