C'est les vacances alors place aux lectures en retard et aux articles remaniés et exhumés du temps passé: Ce lundi on va voir le monde de Diana Prince ....
Wonder Woman confiée à Brian Azzarello, voilà un motif sérieux pour se pencher sur les nouvelles aventures de l'amazone. Surtout qu'il nous l'a avoué, son intention est bien de puiser à pleines mains dans la mythologie pour offrir le meilleur de lui même. Tout commence en haut du plus haut building du monde, avec un homme mystérieux et trois belles demoiselles qu'on devine destinées à un triste sort. Puis on saute directement dans une ferme de Virginie, où une certaine Zola est attaquée par deux centaures. Il faut l'intervention d'Hermès, messager des dieux, pour la sauver d'un massacre inévitable autrement. En lui confiant une clé magique, il la téléporte directement dans l'appartement de Diana, qui n'a le temps que d'endosser ses attributs guerriers avant de faire le chemin inverse, et se jeter dans la bataille. Bonne nouvelle pour les fans, Wonder Woman est égale à elle même. Elle est bigrement forte et bien gaulée, elle a bien son lasso, ses bracelets arrêtent toujours balles ou flèches... tout va comme entendu au niveau cahier des charges. Par contre on va très vite avoir droit à des révélation sur la famille, la généalogie de la belle héroïne, des détails qui transforment une création spontanée à partir de glaise en une partie de jambes en l'air impliquant le plus libertin des Dieux grecs, à savoir Zeus en personne. D'ailleurs, il est aussi le père de l'enfant qu'attend Zola, sans le savoir. ..
Un par un les dieux défilent. Relookés par un Cliff Chiang qui a la bonne idée de s'éloigner des standards du genre, pour composer des créatures surnaturelles et fantasmagoriques avec un caractère pas piqué des vers. Les infidélités de Zeus sont au centre du récit, et provoquent la colère d'Hera sa femme, qui depuis l'Olympe médite une vengeance qui va inclure Wonder Woman et le reste de la famille décomposée. Il faut dire aussi que le trone est laissé libre depuis que Zeus a disparu, et qu'une prophétie affirme qu'un des ses enfants en tuera un autre, pour accéder au titre suprême. Coté dessins, c'est Cliff Chiang (Human Target) qui s'y colle, comme déjà dit. Dès la couverture le ton est donné : pas d'approche réaliste ou anatomiquement irréprochable, mais un style cartoon expressionniste, où les corps sont surlignés par un contour noir épais, et où les couleurs de Matthew Wilson créent un effet "bonbons acidulés" agréable, mais que certains puristes pourraient juger "too much".Pour ma part je suis séduit par le dynamisme et les inventions stylistiques de l'artiste, qui épousent bien le scénario d'Azzarello, qui a là une occasion incroyable de donner sa propre version du panthéon grec, et de tisser les interactions entre ses différents membres, en respectant les légendes primordiales, remises au gout du jour avec brio et inspiration. Une baisse de régime notable est visible au dessin sur les deux derniers épisodes réalisés par un Tony Akins plus brouillon, mais ce premier numéro de Wonder Woman période New 52 est une bonne surprise qui ne manque pas de charme.
A lire aussi :
1968 : Une Wonder Woman psychédélique
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