L'Asch Mezareph

1223, les évêques de Bethléem, en Palestine, fuient la Terre Sainte et trouvent refuge à Clamecy, dans la Nièvre.
1307, des centaines de Templiers sont arrêtés sur ordre de Philippe le Bel. Officiellement, l’Ordre du Temple n’existe plus.
1382, Nicolas Flamel parvient à changer le plomb en or.
1789, deux ouvriers du marquis de Chastenay mettent à jour un intrigant coffret en pierre à Essarois, en Côte-d’Or.
De nos jours, d’étranges parchemins refont surface en même temps que le corps sans vie d’un notaire. S’engage alors une formidable course contre la montre mêlant Histoire occulte et officielle, sociétés secrètes et alchimie. Ou lorsque la légende rencontre la réalité

 L'Asch Mezareph, un nom qui ne m'évoque rien mis à part le mystère... Le mystère et l'envie plus que prenante de découvrir ce que cache ce nom à la consonance étrange. Je crois que je suis tombée amoureuse de la couverture de ce roman, je la trouve magnifique... Bien évidemment, elle en dira long à des passionnés d'histoire. Pour moi, elle semble simplement représenter une bête assez étrange, une créature intrigante, fascinante... J'aime aussi beaucoup la police d'écriture du titre, elle a un petit plus par rapport aux autres. Au risque de me répéter, pour les passionnés d'Histoire, celle avec un grand H, ce résumé à tout pour plaire. Pour une jeune fille pour moi, il est empli d'une certaine part d'ombre, d'une certaine incompréhension. Comme si, rien qu'à la vue de ce simple résumé, je me sentais déjà totalement dépassée par l'annonce du récit. Je trouve cependant que ces éléments forment une certaine chronologie qui pourrait être utiles pour comprendre le fil du récit.

    Une intrigue très prenante avec la jeune Emilie Rathery, fille d'un relieur. Le lecteur découvre, par une succession d'événements, des univers aussi divers qu'improbables. On passe en revue des siècles d'histoire, tous reliés par le désir de pouvoir ou d'or. L'alchimie semble être au centre de tout, et de bien nombreuses œuvres laissent à le penser... Ce livre est pour ainsi dire, truffé de références à des lieux, des personnages, des romans, des peintures et même des comptines... ce qui est tout bonnement incroyable !
La lecture est très fluide, les phrases compréhensibles, même lorsqu'il s'agit d'Histoire pure. D'autant plus que ces notions découvertes au fil du récit ne sont pas introduites n'importes comment. L'avancée d'Emilie Rathery va nous y amener. On va en apprendre davantage sur ce mystérieux Asch Mezareph, ce qu'il est, ce qu'il renferme. Pour cela, l'auteur va voyager dans le temps, des sauts tous aussi intéressants qu'invraisemblables. On se sent presque dépourvu de toute culture face à ce récit... J'ai donc été charmé par tant de connaissances. Des savoirs que l'auteur ne manque pas de souligner à la fin de son œuvre en citant les sites où il a puisé les informations, mais également ce qui est réel et ce qui est une liberté littéraire.