Résumé :
Daniel a rencontré Leïla en boîte de nuit. Ils ont passé la nuit à faire l’amour. Très vite, ils tombent amoureux l’un de l’autre. Même après qu’elle lui ait avoué être une personne transgenre. Ils vivent dans une bulle où l’intense passion se combine à une sexualité débridée. Mais pour combien de temps ? Jusqu’où ira leur désir de rester ensemble et d’expérimenter leur sexualité dans un monde en proie à la xénophobie mais aussi au terrorisme islamiste ? Et si le secret se trouvait dans l’affranchissement des limites, qui ne sont jamais où l’on croit… La vie à deux est un voluptueux dérèglement des sens. Entre Paris et Marrakech, Leïla et Daniel vous emmènent avec eux dans leur relation fusionnelle, où l’amour et le sexe ont un goût d’éternité.
L’auteur poursuit sur sa précédente lancée, il approfondit les sentiments de ses personnages, scrute leur relation particulière, investit l’intime. Que cache Leila ? Qui est cette mystérieuse personne ? Et quel est la nature de l’amour que Daniel lui porte ? Ils s’interrogent l’un l’autre, chacun cherche à se rassurer, à savoir jusqu’où l’autre est prêt à aller. On retrouve les ingrédients auxquels l’auteur nous avait déjà habitués. Le mélange des genres, que ce soit au niveau des identités, des sensations, des quêtes… Avec cette petite pointe de philosophie toute particulière. A priori, je n’aimais pas trop les dialogues un peu intello qui viennent se glisser dans les scènes sensuelles. Ils me semblaient dépareiller l’histoire. Mais l’auteur en a fait son style, et ma foi, on se laisse bercer par des confidences un peu impromptues, sur l’oreiller ou en pleine rue, car les deux amants ne se privent pas d’explorer les interdits. L’auteur a créé un genre un peu à l’écart des conventions, mêlant sexualité, interrogations, psychologie, sur fond de musique. Seul regret : qu’il ne soit pas distribué par un bon éditeur.
« En arrivant, j’ai senti qu’ils étaient ravis que je leur présente une fille. Nous étions une famille méditerranéenne. Le fils qui amène une petite amie à la maison, ça passe bien auprès du père. Le patriarcat peut aussi avoir du bon. Et en plus, cerise sur le gâteau, ma mère connaissait Leïla en tant que chroniqueuse et adorait ses écrits. J’eus même un peu honte de ne pas avoir entendu parler d’elle dans les médias. Bref, à la maison, ce soir-là, ce fut une ambiance de fête, car je venais non pas seulement avec une fille, mais avec une célébrité. Mes parents étaient des gens charmants, attentionnés, humains. Ma sœur était là aussi, avec sa famille. Leïla a sympathisé immédiatement avec ses deux enfants. Ma mère avait préparé une moussaka. Une bonne bouteille de vin était sur la table. Il y a ceux qui en buvaient et ceux qui n’en buvaient pas. Nous avons tous passé une bonne soirée. Leïla riait beaucoup. C’était important pour moi qu’elle soit heureuse. »
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Qu’importe la limite de Yannis Z. Auto-édition
Date de parution : 22/07/2015