Inspiré par d’autres jeux autour des livres, cette édition du Jeudi, c’est… Jeu « livresque »! prend sa source chez Virginie du blog BoOk’Inn Sofa qui propose chaque une question, un sujet en lien avec les livres et le blogueur. Entre Les Pages la suit ! Cette semaine place à :
Mes couvertures coups de cœur et les couvertures que je regrette depuis Janvier 2015
Ce n’est pas un secret, la couverture d’un livre est très importante pour les amoureux de la lecture. C’est elle qu’on voit en premier, celle qui détermine le genre de lecture et qui donne donc envie ou non de lire la quatrième de couverture. Je trouve aussi que le passage du grand format au livre de poche est intéressant puisqu’il rend souvent certaines lectures bien plus attirantes. Surtout en ce qui concerne la littérature du rayon adulte, offrant alors des couleurs, des visages, des ambiances. Parfois, l’affiche d’un film arrive aussi à convaincre de lire des romans dont on ne s’était pas approché, qu’on avait peut-être même volontairement ignoré.
De Janvier à Juillet 2015, j’ai adoré ces couvertures :
En ce qui concerne l’ouvrage Marie-Antoinette, Carnet secret d’une reine, il est évident que, même de très loin, il s’agit d’une œuvre de Benjamin Lacombe. Il s’attaque ici à un mythe maladroit à la triste destinée. La passion et l’attention qu’il porte à Marie-Antoinette se voient immédiatement sur cette couverture.
La bibliothèque des cœurs cabossés est un roman doux, positif, qui fait oublier la dureté du quotidien. Je trouve que l’édition française a su proposer une couverture chaude et rassurante, à l’image de l’histoire.
Pour le plus grand plaisir des lecteurs, Rebecca existe enfin dans son intégralité en version française. Avec cette nouvelle traduction, les éditions Albin Michel nous invitent à pénétrer de nouveau à Manderley, elles nous ouvrent les portes d’un lieu mystérieux et inquiétant.
Pour son deuxième roman, qu’Annie Barrows écrit seule cette fois, en français Le secret de la manufacture de chaussettes inusables, les éditions du Nil mettent encore à l’honneur la fraîcheur et l’accessibilité de ses textes. Le titre à rallonge est commercial mais il attire néanmoins. Le futur lecteur se demande bien quelle aventure il va vivre en compagnie de chaussettes…
De Janvier à Juillet 2015, j’ai regretté ces couvertures :
Si cela ne m’a pas empêchée d’apprécier ces deux romans, j’aurais néanmoins préféré d’autres couvertures pour eux.
Premièrement, de Paper Towns, son titre original (les fameuses « villes de papier » dont il est question tout au long du livre et qui représentent une belle découverte culturelle), l’ouvrage de John Green devient La face cachée de Margo, un titre qu’il faut supposer plus séduisant (pourquoi devrait-il coller au récit?) et se voit décorer d’une grossière flèche censée nous donner envie de partie à la recherche de Margo. De son titre à la carte et la punaise qui désignent un lieu en particulier, l’édition originale est beaucoup plus représentative de l’histoire. Elle est même sans frontières et n’oblige pas que « les jeunes » à la regarder.
Il n’est pas question de mauvaise représentation de l’histoire avec Profession du père, ce très bon roman de Sorj Chalandon. Ce serait plutôt le contraire. Il manque un dessin, un photo, des couleurs, de la vie quoi! Si je n’avais eu à lire ce roman dans le cadre d’un prix, je ne l’aurais certainement pas acheté dans cette édition en dépit d’une histoire très attirante. J’aurais attendu le livre de poche. Je ne possède en effet aucun roman des éditions Grasset dans ma bibliothèque tant ce jaune, ce vert et ce marron me rendent triste. Qu’il y a-t-il d’attirant dans cette « présentation » ? Elle fait sérieuse ? Intellectuelle ? Je la vois comme un frein à la lecture. Surtout ici, parce que ce livre peut intéresser beaucoup de lecteurs.