15 livres pour s’évader tout l’été

Par Celine72 @Celine_UDL

« Les quatre saisons de l’été » de Grégoire Delacourt, Éditions JC. Lattès, 268 pages, 18,50€

Pavé envoûtant

Angleterre,1920. La jeune sculptrice Loulou Pearson est promise à un avenir radieux quand un événement bouleverse sa vie. Qui est le mystérieux donateur qui lui lègue un cheval de course? Loulou embarque pour sa Tasmanie Natale afin de découvrir son identité. Ce retour sur son île va lui réserver bien des surprises. A nous aussi qui l’accompagnons dans sa quête pleine de rebondissements.

« L’île aux mille couleurs » de Tara Mc Kinley, Éditions l’Archipel, 440 pages, 22 €

Romance

Après « L’instant précis où les destins s’entremêlent », dévorez le deuxième roman d’Angélique Barbérat. Une fois ouvert, impossible de lâcher ce roman d’amour. On se surprend à croiser les doigts pour que tout finisse bien entre Bertrand et Lola. Il est photographe, incapable de s’attacher à quiconque. Elle, hôtesse de l’air et sur le point de se marier. Ils se rencontrent par hasard, par une chaude journée de juin. Une banale histoire de poignée à réparer, et tout commence. Ils s’offrent le droit de succomber au désir puisqu’ils se sont promis de ne plus jamais se revoir ensuite. Mais peut-on décider de suivre la raison plutôt que le coeur et échapper à un amour inéluctable? L’absence de l’être aimé qui envahit tout, le manque qui empêche de respirer, la culpabilité, le vieux et long remords… Bertrand et Lola se cherchent, se ratent, se quittent. Alors on tourne les 523 pages de ce roman à toute allure, comme pour les aider à se retrouver. Qui de nous, n’a pas au moins une fois douté, hésité? Les décisions les plus sages ne sont pas toujours les meilleures. Angélique Barbérat nous le dit avec une bien jolie histoire. Il faut la croire: tout est possible, pourvu qu’on ose. Jamais trop tard pour être heureuse.

« Bertrand et Lola » d’Angélique Barbérat, Éditions Michel Lafon, 526 pages, 18,95€

Saga familiale

Dans cette vie de rêve qu’a offert Pa Salt, énigmatique milliardaire, à ces six filles, les apparences sont trompeuses. Sa mort va révéler à chacune de ses filles le secret de leurs existences à travers un jeu de piste qui les transporte à chaque coin du monde. Dans ce premier tome qui explore la vie et les racines de Maia d’Aplièse, l’aînée, Lucinda Riley nous emporte au pied du Corcovado à Rio de Janeiro où les vents brésiliens égrene les drames familiaux. Amours interdites, trahisons, passions contrariées et lourds secrets : tous les ingrédients sont réunis pour créer le premier tome d’une saga de sept romans à découvrir au fil de l’été.

« Les sept sœurs : Tome 1, Maia », de Lucinda Riley, Éditions Charleston, 512 pages, 22,50 €

Polar émotions fortes

C’est avec plaisir que l’on retrouve l’auteur de Nymphéas noirs (2011) d’Un avion sans elle (2012), Gravé dans le sable (2014), et de bien d’autres romans encore, tous –ou presque – récompensés par des prix et distinctions. Avec ce nouvel opus dont le titre, Maman a tort !, est inspiré de la chanson de Mylène Farmer, Michel Bussi, qui fait partie de nos écrivains les plus lus, nous livre une histoire qui prend aux tripes et que l’on a bien du mal à oublier… Un polar dans lequel un enfant, Malone, se trouve au cœur de l’intrigue. Un bambin  de trois ans et demi qui, récemment scolarisé, raconte à un psychologue scolaire que sa maman n’est pas sa maman… Avec des chapitres courts, rythmés, mêlant passé (récent) et présent, l’auteur nous plonge au cœur d’une énigme avec ce qu’il faut de suspens et une fin inattendue qui nous tient en haleine jusqu’aux dernières lignes.

« Maman a tort ! » de Michel Bussi, Éditions Presses de la cité, 512 pages, 21,50 €

Libertin !

Hébé à seize ans, un bébé et aucune envie de s’en débarrasser comme veulent l’y forcer ses grands parents. Sa détermination, son impertinence et son mépris des bienséances vont lui permettre de prendre en main sa destinée, comme elle l’entend. Avec une liberté sexuelle à faire rougir les âmes bien pensantes. Un roman anglais, comme on les aime, finement ourlé, écrit avec humour et délicatesse.

« Sucré, salé, poivré » de Mary Wesley, Éditions Héloïse d’Ormesson, 411 pages, 22 €

Haletante

Eté 1938, côte est des États-Unis, Lili profite des vacances en famille sans se douter un instant que la tempête qui s’annonce va souffler sur ses proches ressusciter le passé et déterrer les secrets enfouis.  Trahisons, passion fougueuses, amours impossibles, mensonges et secrets de famille: rien ne manque à ce roman dont vous ne ferez qu’une bouchée.

« L’été du cyclone » de Beatriz Williams, Éditions Belfond, 366 pages,  21 €

Bouquet explosif

Cinq iris mauves, cinq lys blancs, deux jacinthes sauvages. En apparence, un bouquet des plus ordinaires qui dévoile ses notes naturelles et ses couleurs chatoyantes à qui le reçoit. Pourtant, lorsqu’elles sont livrés au juge d’instruction Marc Ferrer, ce dernier est saisie d’une terrible panique. Comment, après huit années passées à se reconstruire, un tel message peut lui revenir sans crier gare ? Car ces fleurs, Marc ne les connaît que trop bien. Symboles d’un amour fou disparu tragiquement, elles ont chacune leur signification. Le message est clair : le jeu de piste est relancé. De Paris à Venise, Marc s’élance pour tenter de découvrir le secret qui se cache derrière la prétendue innocence des fleurs.

« La prétendue innocence des fleurs » de Franck Calderon et Hervé de Moras, Éditions Scrineo, 384 pages, 20 €

Romance surprenante

Vous aviez aimé « Ce que je peux te dire d’elles »? Vous allez en adorer la suite. Violette est de retour à Toulouse avec son mari et leur petit garçon. Pas seulement pour y ouvrir sa propre clinique vétérinaire, mais pour se rapprocher de sa mère, Blanche. C’est elle qui détient son secret de sa naissance. Va-t-elle enfin le lui faire avouer ?

« Si j’ai bonne mémoire »  d’Anne Icart, Éditions Robert Laffont, 301 pages, 19 €

Suspens inquiétant

L’auteur nous avait garanti une nuit blanche, quand nous l’avions rencontré l’an dernier. Promesse tenue! On n’a pas fermé l’œil de la nuit en suivant les traces de Paul et Robyn. Ils partent en voyage au Maroc, sans se douter une seconde qu’ils vont s’y perdre.

« Mirage » de Douglas Kennedy, Éditions Belfond, 550 pages, 22,50 €

Un livre qui a du chien !

Jules, n’est le jules de personne, puisque c’ est un chien. Mais cela ne va pas l’empêcher d’aider Alice, sa belle et plantureuse maîtresse bien aimée à trouver le sien. Aveugle depuis l’âge de 17 ans, Alice se repose sur lui au sens propre comme au sens figuré. Ça tombe bien, il lui est dévouée corps et âme. Tout va se compliquer le jour où elle retrouve la vue. Une truculente histoire d’amour canine et humaine, fort bien troussée, que vous dévorez d’un croc.

« Jules » de Didier van Cauwelaert, Éditions Albin Michel, 278 pages, 19,50 €

Partir !

Fuir : voilà le seul moyen qu’a trouvé Aurélien Desmaroux pour tenter d’oublier les yeux de Bastien. Ce petit garçon atteint d’une malformation cardiaque, qu’il a tué lors de ce qui n’aurait du être qu’une banale opération pour le chirurgien renommé qu’il est. Aurélien n’a plus qu’une obsession : disparaître du monde. Suicide des temps modernes, il coupe son téléphone comme d’autres leurs veines. Il quitte sa femme après 15 ans d’infidélité et Tours pour rejoindre Bordeaux puis Paris. Il se sauve malgré lui, grâce à Isabelle, une jeune infirmière avec qui il joue les clowns à l’hôpital. Il soigne ses bleus à l’âme grâce à un nez rouge, en faisant rire un petit malade du cancer, puis en aidant un jeune autiste à sortir du silence. Aurélien gagne en épaisseur humaine à mesure qu’il maigrit. Ce roman poignant raconte l’histoire d’une descente aux enfers, puis d’une rédemption.

« Un homme en fuite » de Patrick Poivre d’Arvor, Éditions Robert Laffont, 252 pages, 18 €

Romance

Voilà enfin, la suite de « les gens heureux lisent et boivent du café ». Après une infidélité avec son joli roman sur la couture, Agnès Martin-Lugand revient à ses premières  amours. Et à sa plus belle histoire: celle de Diane, une  parisienne qui tente de reconstruire sa vie autour de son café littéraire et de son ami gay, Felix, après avoir perdu son mari Colin et sa petite fille Clara dans un accident de voiture. Le deuil l’avait conduite plusieurs mois en Irlande, où la pluie avait fini par sécher ses larmes. Elle s’y était trouvé une seconde famille en la propriétaire du cottage qu’elle avait loué quelques mois. Elle y avait fait la rencontre de son voisin, Edward, un homme  bourru et bougon qu’elle avait d’abord affronté au bras de fer avant de tomber dans ses bras. Et puis elle était rentrée à Paris, où on la retrouve dans « la vie est facile ne t’inquiète pas ». Diane semble prête a se reconstruire, fermement ancrée au comptoir de son café. Quand un certain Olivier en pousse la porte, elle paraît presque prête à lui ouvrir celle de son cœur. Le simple fait de voir un enfant la bouleverse encore. Mais Olivier se montre patient, prêt à l’attendre. Diane y croit. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi bien. Mais l’Irlande resurgit soudain au détour de boulevard du Montparnasse et fait s’écrouler le monde qu’elle avait patiemment tenté  de reconstruire.  il va falloir en élaborer un qui lui ressemble vraiment et trouver son chemin. Y Parviendra-t-elle? On vibre, on pleure aussi. Bien sûr, nul besoin d’avoir lu « les gens « pour savourer « la vie ». Mais on ne saurait trop vous conseiller de le faire tout de même. Quand les gens heureux lisent deux bons romans, la vie est encore  plus facile. Alors  Vivement le 3ème !

« La vie est facile, ne t’inquiète pas » d’Agnès Martin-Lugand, Éditions Michel Lafon, 318 pages, 16,95 €

Intim ‘été

L’auteure qui, depuis « Elle s’appelait Sarah » (2007) enchaîne les best-sellers nourrit une véritable passion pour Daphné du Maurier. Pas étonnant donc qu’elle nous fasse revivre de manière aussi vivante et passionnante la vie de la romancière anglaise. Première biographie française de l’auteure de Rebecca (1938) et de tant d’autres succès littéraires, dont certains adaptés à l’écran par Alfred Hitchcock, ce livre est aussi une histoire d’une famille d’artistes dont l’étoile Daphné éclipse toutes les autres… De Londres à Fowey en Cornouailles, en passant par ses voyages en France, l’auteure reconstitue avec minutie la vie de Daphné du Maurier à travers ses amitiés amoureuses, son couple, ses enfants, mais aussi et surtout son amour pour Menabilly, ce manoir qui l’ensorcela et lui inspira ses plus belles pages. Sa muse en quelque sorte… Au point qu’à son départ de Menabilly, son inspiration la quitta à jamais… Résultat, la vie aussi riche que mouvementée d’une femme libre qui fut un véritable personnage de roman.

« Manderley for ever » de Tatiana de Rosnay, Éditions Albin Michel/Héloïse d’Ormesson, 437 pages, 22 €.

Romance

Elle s’appelle Claire, elle a quarante ans, et une forme précoce de la maladie d’Alzheimer.  En elle, tout s’efface lentement. Tout ce qu’elle sait et tout ce qu’elle aime disparaît progressivement. Inexorablement. Parfois tout est là, bien là, bien distinctement. Mais les informations vont et viennent au point de la perdre. Et dans de terribles moments  il arrive qu’elle oublie tout: le nom des choses, la couleur rouge de sa voiture, comment utiliser un téléphone, les chiffres, les lettres même au point de ne plus réussir à lire une histoire. Elle perd parfois jusqu’au plus précieux: le prénom de sa deuxième fille Esther âgée de 3 ans, et l’amour qu’elle porte a Greg, son mari, dont elle ne tolère plus la présence. Mais elle se bat. Elle décide de rédiger un journal de souvenirs pour tenter de sauver ceux qui peuvent l’être et révéler un secret à Caitlin, sa fille aînée, comme elle tombée enceinte à 20 ans.  Avant de l’oublier. Avant de tout oublier. Rowan Coleman signe ici un roman bouleversant que l’on dévore le cœur battant, les larmes aux yeux. Que ferions-nous, nous, si nos souvenirs commençaient à s’effacer? Oublier, c’est disparaître, se perdre, mourir un peu déjà. Impossible de ne pas s’identifier a cette mère à qui la maladie va voler tout ce qu’elle a de plus cher au monde. Un livre magnifique, après lequel on ne regarde plus jamais de la même façon les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Et qui donne envie de croquer la vie à pleines dents. Comme si chaque jour devait être le dernier dont on se souvienne.

« Avant de t’oublier » de Rowan Coleman, Éditions Milady, 18,20 €.

(source : Femme Actuelle)