Jonas Crow, croque-mort, est demandé auprès de M. Cusco, un richissime propriétaire de mines décidé à en finir avec la vie. De manière assez particulière.
En feuilletant la bande dessinée, je n’avais pas vraiment accroché. L’univers me paraissait sombre et les dessins pas engageants. En prenant le temps de la lire, par contre, j’ai découvert une histoire passionnante et de très belles illustrations. L’histoire est certes fort noire (le Far West, en même temps, ce n’est pas vraiment le pays des Bisounours), mais les personnages sont intéressants, et plus le récit avance, plus on s’y accroche. Je me réjouis d’en apprendre un peu plus dans le volume suivant.
Quant au dessin, il est en adéquation avec le thème, d’un réalisme brut, accentué par les tonalités de bruns, avec ci et là des touches noires, le corbillard et la tenue de Crow, essentiellement. Undertaker rappelle les westerns d'il y a quelques dizaines d'années, devenus des classiques, à juste titre, comme Blueberry ou Comanche, pour ne citer qu'elles.
R. MEYER & X. DORISON, Undertaker, tome 1, le mangeur d’or, Dargaud, 2015