Commandez sur Amazon: La Tête à Toto
Quatrième de couverture : La vie, en général, n’en finit pas de faire des promesses qu’elle prend plaisir, ensuite, à ne pas tenir – et telle est bien l’histoire d’Alexandre, le héros de ce roman. On lui avait ainsi promis, dès sa naissance, le bonheur, l’amour, le soleil, l’Italie et toutes les nuances du plaisir, et il en eut sa part. Mais il s’avisa, à mesure, que chaque promesse accomplie portait également en elle une part de regret, une zone de mélancolie où le destin murmurait : « le bonheur, ce n’était donc que cela ? » Dans ce roman qui se déploie entre Paris et l’Argentario, cette presqu’île bénie de Toscane, on croisera beaucoup de désirs, de folles sensualités, des jours glorieux, des amantes, des amis fidèles – et, en même temps, leurs contrepoints douloureux et sombres. Cette histoire, on l’aura deviné, concerne la plupart des hommes qui entrent dans l’existence en grands vivants. Qui en jouissent. Et qui, par négligence, y font d’irrémédiables dégâts. Surtout dans le cœur des femmes qui ont pris le risque de les aimer.
Mon avis :Il ne faut pas juger l’intensité d’un roman à son nombre de pages, c’est ce que nous démontre Sandra Kollender dans ce court roman biographique. Car même si sa narratrice porte le nom d’Anna, l’on se rend rapidement compte que l’auteure parle en connaissance de cause. En 193 pages, nous suivons les difficultés au quotidien pour une mère d’un enfant ayant le syndrome de West. C’est avec beaucoup d’humour qu’elle explique ces différentes « galères » pour trouver une école à son fils, accepter le regard des autres dans le parc. 193 pages pleines d’une force émotive qu’elle partage avec son lecteur sans être larmoyante.
Bien qu’avoir apprécié cette lecture, je dois reconnaitre qu’a certain moment l’on a l’impression que Sandra Kollender nous offre un pamphlet anti administration.