Paru en 1813, Orgueil et Préjugés (Pride and Prejudice) est un des six romans qualifiés de « majeurs » de Jane Austen. Succès fulgurant au dix-neuvième siècle, il connaît depuis nombre de traductions et d’adaptations (cinéma, théâtre, bandes dessinées…). De nombreux romans s’inspirent aussi régulièrement de son univers, des réécriture aussi appelées des « Austeneries » par les fans. Son récit présente au lecteur la famille Bennet. Elle vit dans la campagne anglaise, à Longbourn, à l’époque où il fallait faire un beau mariage pour être certain de pouvoir subvenir à ses besoins et pour être bien vu en société. Un peu de malchance incombe en plus Mr et Mrs Bennet. Ils ont en effet cinq filles, dont la jolie et intelligente Elizabeth, mais pas de fils et leur propriété reviendra à Mr Collins, un cousin. Raison de plus pour s’établir dès que possible et bien ! Quelle joie alors pour Mrs Bennet d’apprendre que Netherfield, un domaine voisin, est enfin loué par à un cœur à prendre du nom de Bingley.
C’est lors d’un bal que Lizzy, Jane, Lydia, Mary et Kitty rencontrent cet homme pour la première fois. Il est accompagné de ses prétentieuses sœurs et de son meilleur ami Mr Darcy. Ce dernier est riche mais aussi très hautain et honnit les personnes qu’il côtoie ici, loin de Pemberley, sa magnifique et immense propriété située dans le Derbyshire. Quand Mr Darcy refuse de manière bien inconvenante de danser avec Elizabeth, il fait naître en elle un préjugé qui lui coûtera lorsqu’il tentera, plus tard, de se rapprocher d’elle. Qui permet surtout à un officier, George Wickham, avec lequel Darcy a partagé son enfance, de confirmer la méprisable réputation de son ami auprès de la jeune femme…
C’est ainsi que commence une des plus grandes histoires d’amour de la littérature. Il est aussi question de la relation entre Jane et Mr Bingley et du mystérieux départ de celui-ci, de l’arrivée de l’éprouvant Mr Collins et de son désir de mariage, des séjours à Londres, des réflexions, des suppositions ou des convictions qui n’en finissent pas de mettre Elizabeth en colère contre Darcy. De frustrations en surprises, en révélations, Orgueil et Préjugés est captivant de bout en bout. Les trois grandes parties dont l’ouvrage est constitué n’en font pas qu’une œuvre romantique. C’est également un texte d’apprentissage empli d’ironie et d’humour. Une lecture incisive, une critique sociale irrésistible et incontournable.
Présentation de l’éditeur :
Orgueil et préjugés est le plus connu des six romans achevés de Jane Austen. Son histoire, sa question, est en apparence celle d’un mariage: l’héroïne, la vive et ironique Elizabeth Bennett qui n’est pas riche, aimera-t-elle le héros, le riche et orgueilleux Darcy ? Si oui, en sera-t-elle aimée ? Si oui encore, l’épousera-t-elle ? Mais il apparaît clairement qu’il n’y a en fait qu’un héros qui est l’héroïne, et que c’est par elle, en elle et pour elle que tout se passe.
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