Auteur : Michel Serfati
Editeur : Phébus
Date de parution : 5 mars 2015
137 pages
C’est toujours excitant de découvrir un premier roman et quand, en plus, il est bien écrit et nous émeut, alors, là, on est comblé.
C’est le cas avec ce roman.
Le père d’Alex se suicide, une lettre en provenance d’Algérie est arrivée quelques jours avant sa mort, il n’en faut pas moins pour créer une intrigue et ferrer le lecteur curieux.
J’ai tout aimé : le style qui nous saisit dès les premières lignes, les mots parfois crus mais toujours justes, la description de l’Algérie actuelle, les souvenirs de l’Algérie en guerre, la quête du personnage principal avec sa part de doutes et d’hésitations.
C’est un livre à découvrir, à lire, sans aucune hésitation.
« Alex savait qu’il n’y a pas de réalité ni de vérité anciennes en dehors des souvenirs, et il se méfiait des souvenirs, surtout les bons, ce sont eux qui mentent le mieux, habillés d’un halo pastel. Les plus douloureux sont plus nets, en couleurs violentes et crues. »
Et, encore une fois, j’ai pris l’idée de lire ce roman chez Jérôme qui en parle bien mieux que moi.