Quatrième de couverture :
Clover, c'est l'enfer sur terre. Et c'est dans cette ville perdue au milieu de nulle part que Carson est coincé avec sa mère, une déglinguée sous médocs. Il n'a qu'une chose en tête : s'échapper de là au plus vite pour l'université de NorthWestern, et commencer une brillante carrière de journaliste. Seulement, pour y être admis, il doit créer un magazine littéraire. Vaste entreprise que de motiver ses camarades qui ne s'intéressent qu'à l'écriture de textos ! Une seule solution pour les impliquer dans le projet : le chantage. Qu'arriverait-il si le beau gosse du lycée apprenait que sa petite copine pom-pom girl couche avec le coach dans son dos ? Ou que la première de la classe n'hésite pas à envoyer des photos d'elle nue à n'importe qui sur internet ? Mais à force de jouer, Carson risque de se brûler les ailes...
Mon avis :
J'avais acheté ce livre en début d'année lors d'une vente privée Michel Lafon pour le prix de trois euros. Il m’intéressait pas plus que ça, n'avait pas l'air vilain et surtout était à un prix plus qu'abordable. Au final, je suis très contente de l'avoir acheté pour cette occasion parce que si j'avais payé le prix de base, je l'aurai regretté. Vous avez compris je n'ai pas aimé ma lecture et je vais tout de suite vous dire pourquoi.
Carson est un lycéen, passionné par le journalisme qui ne rêve que d'une chose : quitter sa petite ville natale et ses habitants qu'il déteste. Il souhaite intégrer la fac de Northrwestern pour ensuite devenir rédacteur en chef du New Yorker. Mais pour cela il doit rédiger un magazine littéraire avec ses camarades de classe. Seulement personne ne veut participer et Carson ne voit pas d'autre solution que de les faire chanter sur leurs petits secrets inavouables pour qu'ils écrivent.
Je m'attendais un un roman léger et drôle qui me ferait passer un agréable moment. Malheureusement ce ne fut pas le cas. L'intrigue n'est pas pour me déplaire même si elle a rien de transcendant et le roman se lit plutôt avec facilité. Ce qui fait que je n'ai pas aimé ce roman, c'est son personnage principale. J'ai carrément détesté Carson. Il est juste insupportable, il passe tout son temps à juger et critiquer tout le monde et fait preuve d'une grande prétention tout le long. Si je n'aime pas les personnages qui se mettent en dessous des gens constamment, je déteste ceux qui se sente supérieur. Et c'est le cas de Carson qui se pense plus intelligent et meilleur que toute la population de sa ville et ne se gène pour le dire toutes les deux lignes. Et encore si c'était vrai.. mais ce n'est pas le cas. Vous l'avez compris, j'ai juste détesté ce personnage de par son caractère mais aussi ses agissements qui ne valent pas mieux. Quant aux autres personnages, difficile d'en dire grand choses. Ils n'ont rien de particulier et ne sont pas développés.
En dehors de ça, ce qui m'a également dérangé c'est la narration et le vocabulaire utilisé qui est carrément vulgaire. Ok on a là un journal intime mais c'est pas une raison. Voir des insulte constamment c'est franchement irritant et sans grand intérêt. Cela dit, la narration étant très simple, le roman se lit avec facilité. Très vite on arrive à la fin et c'est pas plus mal. Cette fin je l'ai adorée par ce qu'il se produit, franchement j'étais bien contente mais ça ne ma pas empêcher de la trouver totalement idiote. Honnêtement, ça m'a fait penser à moi quand j'étais au collège et qu'on faisait des rédactions et que je n'avais pas fini alors que le temps était écoulé du coup je faisais des fins dans ce genre là. Je n'ai pas du tout aimé cette fin, j’espérai qu'elle sauverait mon impression mais pas du tout. Ce qui est assez drôle ce qu'elle est annoncé dans la couverture ainsi que le titre de façon subtile évidemment. Du coup quand j'ai refermé le livre et que je m'en suis rendu compte, ça ma fait rire.
Pour conclure, je n'ai pas du tout aimé ce roman principalement à cause de son personnage principale mais aussi de sa fin absurde. Si vous ne pouvez pas lire un roman à l’héro détestable, je vous déconseille ce roman. Sinon.. à vos risques et périls.
Ma note :
Extrait :
"...parce qu'une vie qui n'a aucun sens, sans ambition, ni projet, sans rêves ni objectifs, n'est pas une vie qui mérite d'être vécue."