« Terminus radieux »
VOLODINE Antoine
(Seuil)
Le Lecteur se passionna pour le premier tiers du roman, celui de la découverte des quelques survivants égarés dans une Sibérie condamnée à subir pour l’éternité des temps les affres des catastrophes nucléaires. Une humanité en fin de course, mais dont les quelques miraculés s’obstinent à entretenir tout autant que le vieux mythe soviétique celui d’une Russie éternelle. Puis, passé ce premier tiers, le Lecteur ressentit les prémices de l’ennui. Un ennui qui ne le quitta plus, dont il ne parvint plus à se débarrasser en dépit de louables efforts et d’une ténacité de tous les instants. Effets secondaires de la canicule ? Il lui advient, dans des circonstances particulières, d’ignorer d’authentiques chefs d’œuvre.