de Gibrat
Paris occupée, 18 juin 1944. Dénoncée par une lettre anonyme, Jeanne, une jeune résistante, vient d'être arrêtée par la police française. Le jour même, François, un cambrioleur sans scrupules et quelque peu cynique, subit le même sort et se retrouve dans la même cellule du même commissariat. À la faveur d'une alerte, Jeanne et François s'échappent par les toits. Dès lors, par le jeu du hasard et de la nécessité, le sort commun des deux jeunes gens, que pourtant tout sépare, semble scellé. Pour le meilleur, et pour le pire.
Avis
En cette année 1944, Paris est occupée par les allemands et Jeanne se retrouve en prison, dénoncée pour marché noir par une lettre anonyme aux références littéraires qui impressionne le commissaire. Si ce n'était que pour marché noir cela passerait mais le problème est que la police a retrouvé des armes bien cachées chez elle, du coup la situation se complique un petit peu. Un homme est emprisonné à son tour dans la même cellule, François un cambrioleur qui s'assure par un moyen tout à fait ingénieux
Les sirènes de la ville retentissent, les américains approchent, il faut se mettre à l'abri et les deux prisonniers en profitent pour s'évader ... par les toits.
Dans ce premier tome, on aperçoit François découvrir avec trouble l'identité de Jeanne et à partir de là se fait un devoir de l'aider à se mettre à l'abri. Sauf que Jeanne s'inquiète beaucoup pour sa soeur qui risque de se faire arrêter par la gestapo et son ami Michel, car tous les trois font partie d'un réseau résistant communiste. Une belle intrigue qui annonce des rebondissements et révélation dans le second tome.
Encore une BD qui m'a interpellé de par la période pendant laquelle se déroule l'histoire, la
L'amour et le drame se côtoient, la guerre n'est pas fini, les allemands toujours installés à Paris, Jeanne doit se cacher et quoi de mieux pour le faire qu'une péniche. A suivre !
Paris, fin juin 1944. En fuite, traquée par la police française, Jeanne s'est réfugiée sur la péniche d'Huguette et de René, un marinier haut en couleurs dont la gouaille n'a d'égale que sa générosité. Tandis que François, l'ami de René, vaque à ses occupations de pilleur d'appartements, Jeanne ronge son frein, angoissée.
Les événements prennent un tour plus tragique encore, quand la péniche de René est réquisitionnée par les Allemands et qu'un soldat de la Wehrmacht est assigné à sa garde. Tandis que l'embarcation quitte Paris pour la Bourgogne, la présence du "Boche", en proie à ses propres démons, alourdit considérablement le climat.
Pour Jeanne, sublime, forcément sublime, deux questions restées sans réponses la taraudent : qui a bien pu la dénoncer auprès de la police française et qu'est devenue Cécile, sa soeur adorée ?
Avis
L'intrigue se précise et le danger est toujours présent, Jeanne s'inquiète encore plus pour sa soeur Mathilde lorsqu'elle voit Michel se faire arrêter par la police. Avec l'aide de François elle va tenter de savoir où sa soeur se trouve sauf qu'une petite erreur de timing va tout chambouller.
Ce second et dernier tome précise la raison pour laquelle François tient à aider Jeanne et les dernières planches sont trés touchante, on assiste aussi à la libération de Paris et à la vie qui reprend ses droits.
Une superbe BD aux personnages presque vrai tant les dessins sont fabuleux, j'aime beaucoup les couleurs utilisées très gaies et chaudes, Paris est restitué dans toute sa splendeur. Une histoire simple à l'intrigue vive et dramatique.