Secret wars #5 : la review

Par Universcomics @Josemaniette
Les Guerres Secrètes, version 2015, sont loin d'être terminées. Nous voici donc avec entre les mains le numéro 5, à savoir que nous avons dépassé la mi-parcours, et que nous commençons à entrevoir la résolution du problème. Pour rappel, l'univers (les univers) existant a été effacé au profit d'un nouveau monde, d'une nouvelle réalité, basé sur une planète nommée le Battleword, et divisée en de nombreux territoires. C'est Doom (Fatalis) qui est à l'origine de tout ceci, c'est sa manière d'éviter la fin de tout, qui menaçait la création, au terme du run d'Hickman sur les Avengers. Avec ce #5 nous comprenons mieux le rôle joué par Owen Reece, alias l'Homme Molécule, ainsi que celui des Beyonders, ces êtres tout puissant qui utilisent l'humanité et le cosmos comme terrain de jeux et d'expériences, dans ce qui peut être considéré la réécriture globale du multivers Marvel. Doom a toujours été assoiffé de pouvoir, de puissance, et quand il a face à lui des adversaires dont les pouvoirs semblent incommensurables, sa réaction n'est pas la peur ou la fuite, mais comment syphonner cette énergie pour la faire sienne. Sa création, son Battleword, l'accepte pour souverain et Dieu (littéralement, tout semble avoir été crée par lui et pour lui) mais le grain de sable qui pourrait gripper l'engrenage, à savoir l'arrivée inopinée des membres de la Cabale (Thanos en tête), en provenance de "l'univers d'avant", et le meurtre de Stephen Strange, son seul vrai allié et ami jusque là, mettent en péril son grand oeuvre. Doom va devoir également composer avec la méfiance de sa famille, comme la jeune Valeria Richards, qui mène l'enquête de son coté.
Bref, voilà un épisode qui tente de clarifier ce qui s'est passé "avant", c'est à dire les événements qui ont amené à la composition du Battleword, tout en nous révélant les sources du pouvoir et des nouvelles capacités de Victor Von Doom pour parvenir à ses fins. Une bonne partie de ces pages est centrée sur l'échange entre ce dernier et l'Homme Molécule, dans une sorte de stase permanente, ce qui permet à Esad Ribic de composer des planches relativement simples et dépouillées, par rapport à ce qu'il a eu à fournir jusque là. Du verbiage pour les détracteurs d'Hickman, des révélations importantes pour les autres, pour ceux qui sont d'avis que ces Secret Wars sont une formidable épopée qui bouleversera à jamais la vie de tous nos héros préférés. Au final c'est une sorte de pause, une parenthèse hommage, qui permet de reprendre son souffle avant un sprint final qui risque d'être précipité, car il ne reste que trois rendez-vous avant d'en finir (même si un de ces trois numéros sera double sized). Secret Wars est à la croisée des chemins, c'est là et maintenant que va se jouer la validité de l'oeuvre et du projet. A suivre avec grande curiosité et impatience. 

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