Un morceau poétique – Séance du 12/11/2013
Ophélie
Une sombre lueur se reflétait sur les eaux limpides du marécage. Le silence se faufilait entre les arbres et la mousse. La belle défunte dormait paisiblement sous un saule pleureur, un sourire aux lèvres. Les ombres des bois dansaient tout autour d’elle. Son sang ruisselait sur le sentier ; son souvenir doucement s’évanouissait, glissait dans les eaux troubles. Ses yeux myosotis luisaient en un éclat glacé, ses cheveux mordorés étincelaient en un millier d’éclats. Elle dérivait sur le ruisseau telle une princesse des eaux ; Ondine, Naïade assoupie. Les feuilles et les fleurs effleuraient sa peau mutilée. Ses sanglots se confondaient avec le chant des flots ; son âme devenait partie intégrante de la forêt. Clair-obscur, brise légère et fragrances fruités ; Gaïa accueillait la Fée déchue. Et le sourire de la jeune Ophélie devint éternel.
Ophélie
Une sombre lueur se reflétait sur les eaux limpides du marécage. Le silence se faufilait entre les arbres et la mousse. La belle défunte dormait paisiblement sous un saule pleureur, un sourire aux lèvres. Les ombres des bois dansaient tout autour d’elle. Son sang ruisselait sur le sentier ; son souvenir doucement s’évanouissait, glissait dans les eaux troubles. Ses yeux myosotis luisaient en un éclat glacé, ses cheveux mordorés étincelaient en un millier d’éclats. Elle dérivait sur le ruisseau telle une princesse des eaux ; Ondine, Naïade assoupie. Les feuilles et les fleurs effleuraient sa peau mutilée. Ses sanglots se confondaient avec le chant des flots ; son âme devenait partie intégrante de la forêt. Clair-obscur, brise légère et fragrances fruités ; Gaïa accueillait la Fée déchue. Et le sourire de la jeune Ophélie devint éternel.