Comment je me suis débarrassé de ma mère

Comment je me suis débarrassé de ma mère
Quatrième de couverture :
"Qui n'a jamais rêvé de ne plus avoir sa mère sur le dos ? Ici, deux filles et deux garçons sautent le pas. Finir d'être surveillé, de se sentir étouffé ou même d'avoir honte... Mais à quel prix ?!"
La nouvelle est mon genre de prédilection. J'aime ce condensé de sensations et de suspens. Et surtout, j'aime me laisser bluffer par la fin. Comme une déflagration d'adrénaline. Gilles Abier possède une écriture vive et tranchante, qui ne laisse aucun répit au lecteur. J’avais adoré ses romans ados La piscine était vide (coll. D’une seule voix) et Amour mortel (coll. Thriller) ; et ce format court s'accorde tout à fait à sa plume aiguisée.
Le titre de ce recueil - un brin cruel et provocateur - m’a immédiatement rappelée Insecte de Claire Castillon. Ici, l’auteur analyse les rapports mères/ados. Des rapports parfois amicaux, parfois conflictuels. Et dans certains cas, carrément malsains, voire destructeurs. Les histoires évoquées sont narrées de manière si réaliste que c’en est effrayant ; le lecteur s’y reconnaît forcément un peu…
Gilles Abier est parvenu à retranscrire avec justesse la dureté des ces liens à travers divers portraits. Quelle mère n'a jamais été possessive au point d'étouffer son fils ? Laquelle n'a jamais été capable du pire pour que sa fille réussisse ? Et combien d'ados auraient choisi d'autres parents... ?
Cinq nouvelles impitoyables qui s'entrecroisent, et s'achèvent de façon magistrale.  
En librairies le 6 mai. Recueil à partir de 14 ans.