Ederlezi est un roman de Velibor Colic publié aux éditions Gallimard en mai 2014.
Présentation de l'éditeur :Ederlezi retrace l'histoire, à travers le XXe siècle, d'un fameux orchestre tzigane composé de musiciens virtuoses, buveurs, conteurs invétérés, séducteurs et bagarreurs incorrigibles. Ils colportent leurs blagues paillardes, leurs aphorismes douteux et leurs chansons lacrymogènes de village en village. L'orchestre sombrera dans les grands remous de l'histoire : englouti en 1943 dans un des camps d'extermination où périrent des milliers d'autres Tziganes, il renaîtra pour être de nouveau broyé par la guerre d'ex-Yougoslavie en 1993. Chaque fois, le meneur de l'orchestre, Azlan, semble se réincarner. On le retrouve finalement dans la «Jungle» de Calais en 2009, parmi les sans-papiers et les traîne-misère qui cherchent un destin aux franges de la modernité.
Le roman de Velibor Čolić restitue merveilleusement la folie de la musique tzigane, nourrie de mélopées yiddish, de sevdah bosniaque, de fanfares serbes ou autrichiennes, une musique et une écriture pleines d'insolence, au charme sinueux et imprévisible. Les réincarnations successives d'Azlan font vivre avec bonheur la figure du Rom errant éternellement, porté par un vent de musique et d'alcool, chargé des douleurs et des joies d'un peuple comparable à nul autre
Comme son titre l'indique, Ederlezi est une comédie pessimiste sur les tziganes à travers le XXe siècle. L'auteur de Les Bosniaques ou encore Archanges continue à retracer l'histoire du siècle dernier mais cette fois-ci au travers des yeux de musiciens tziganes et de leurs chants éplorés que l'on écoute avec plaisir et émotion tout au long du roman.
Avec Ederlezi, il rend hommage à ces nomades pourchassés et mal-aimés quelque soit l'époque. C'est au travers de plusieurs personnages dont chacun semble être la réincarnation du précédent qu'il nous fait voyager dans toute l'Europe ; les Azlan. Dotés d'une voix exceptionnelle, ils arrivent à partager toute la tristesse qui colle à la peau de leur peuple en chantonnant avec leur orchestre dans de nombreuses villes où ils se font souvent remarqués.
Avec toujours autant d'humour noir et de magie, Velibor Colic arrive une nouvelle fois à nous transporter à travers le temps et nous fait découvrir de nouveaux personnages au destin bien triste. Il sait trouver les mots justes pour nous faire ressentir toutes sortes d'émotions. Sa maîtrise de la langue française est d'ailleurs remarquable car, rappelons-le, le français n'est pas la langue maternelle de ce réfugié bosnien. Encore un excellent roman de Velibor Colic, je le conseille chaudement !
Présentation de l'éditeur :Ederlezi retrace l'histoire, à travers le XXe siècle, d'un fameux orchestre tzigane composé de musiciens virtuoses, buveurs, conteurs invétérés, séducteurs et bagarreurs incorrigibles. Ils colportent leurs blagues paillardes, leurs aphorismes douteux et leurs chansons lacrymogènes de village en village. L'orchestre sombrera dans les grands remous de l'histoire : englouti en 1943 dans un des camps d'extermination où périrent des milliers d'autres Tziganes, il renaîtra pour être de nouveau broyé par la guerre d'ex-Yougoslavie en 1993. Chaque fois, le meneur de l'orchestre, Azlan, semble se réincarner. On le retrouve finalement dans la «Jungle» de Calais en 2009, parmi les sans-papiers et les traîne-misère qui cherchent un destin aux franges de la modernité.
Le roman de Velibor Čolić restitue merveilleusement la folie de la musique tzigane, nourrie de mélopées yiddish, de sevdah bosniaque, de fanfares serbes ou autrichiennes, une musique et une écriture pleines d'insolence, au charme sinueux et imprévisible. Les réincarnations successives d'Azlan font vivre avec bonheur la figure du Rom errant éternellement, porté par un vent de musique et d'alcool, chargé des douleurs et des joies d'un peuple comparable à nul autre
Comme son titre l'indique, Ederlezi est une comédie pessimiste sur les tziganes à travers le XXe siècle. L'auteur de Les Bosniaques ou encore Archanges continue à retracer l'histoire du siècle dernier mais cette fois-ci au travers des yeux de musiciens tziganes et de leurs chants éplorés que l'on écoute avec plaisir et émotion tout au long du roman.
Avec Ederlezi, il rend hommage à ces nomades pourchassés et mal-aimés quelque soit l'époque. C'est au travers de plusieurs personnages dont chacun semble être la réincarnation du précédent qu'il nous fait voyager dans toute l'Europe ; les Azlan. Dotés d'une voix exceptionnelle, ils arrivent à partager toute la tristesse qui colle à la peau de leur peuple en chantonnant avec leur orchestre dans de nombreuses villes où ils se font souvent remarqués.
Avec toujours autant d'humour noir et de magie, Velibor Colic arrive une nouvelle fois à nous transporter à travers le temps et nous fait découvrir de nouveaux personnages au destin bien triste. Il sait trouver les mots justes pour nous faire ressentir toutes sortes d'émotions. Sa maîtrise de la langue française est d'ailleurs remarquable car, rappelons-le, le français n'est pas la langue maternelle de ce réfugié bosnien. Encore un excellent roman de Velibor Colic, je le conseille chaudement !