« La douleur des sentiments » de Sonia Dron, roman contemporain français parsemé d’érotisme

Bonjour tout le monde ! Alors que le 31 août, je rentre officiellement en Master, je profite de ma semaine de vacances car oui, j’ai dit Au revoir aux melons samedi. Bref ! Aujourd’hui, je vous propose une nouvelle chronique littéraire un peu spéciale.

En effet, au début du mois, j’ai eu l’agréable surprise de recevoir un mail de Sonia du blog Les chApitres de sOnia me proposant de découvrir son premier roman auto-édité, La Douleur des sentiments.

C’est quoi le pitch Holly ?

1507-1Les rencontres fortuites réservent parfois des surprises.

C’est ce que va vivre l’assistante d’un cabinet d’avocats parisien un lundi matin en ouvrant une enveloppe par erreur. Lorsqu’elle découvre que ce qu’elle tient dans la main est un manuscrit relatant la vie d’une certaine Rose, elle est loin de s’imaginer que sa vie va prendre une autre tournure.

Nina donne alors rendez vous à l’auteur pour lui remettre ses écrits. Le moment venu, ce ne sera pas Léonard qu’elle rencontrera mais son neveu Vincent, un journaliste au chômage. Cette rencontre imprévue ne les laissera pas indifférents et la route sera semée de doutes, de mensonges, de désir, d’émotions et de trahisons.

Qui est réellement Léonard ?

Que cache Vincent ?

Quel lien y a-t-il entre ces deux hommes ?

Nina, désireuse de fonder une famille avec Greg, sortira-t-elle indemne des choix qu’elle aura à faire ?

On en pense quoi ?

Un résumé court et concis qui donc présage un roman « banal », une histoire « classique » comme on a l’habitude de trouver dans le genre Danielle Steel (Pardon Maman si tu passes par là). Et bien en fait non !

L’histoire se rapproche un peu plus des romans qui ont la côte en ce moment soit le New Adult et ses scènes plus qu’épicées et crues. Dans son roman, Sonia Dron nous offre aussi quelques scènes épicées mais … j’ai trouvé ça bien différent de ce que j’ai l’habitude de lire. Il y a beaucoup moins que dans les romans dit Harlequin. Je dois avouer que cela laisse la part belle à l’histoire même si on adore avec plein de scènes épicées (c’est ça qui fait rêver en ce moment ). Dans La douleur des sentiments, elle a choisi de plus décrire les scènes genre caresses buccales et plaisirs solitaires plutôt que les corps à corps. C’est un choix plutôt audacieux mais appréciable. Contrairement à ses homologues américains et britanniques, elle utilise des mots plus … recherchés. Pas de langage cru (très peu je crois) mais comme de la poésie (plus moderne car les mots du XVIIe siècle ), presque de la dentelle même. Désormais, il n’y a pas qu’Emma Mars (pardon, Frédéric) dans le registre français. C’est soft et léger. Ça change et c’est une bouffée d’air frais.

A côté de ça, il y a les personnages. J’ai trouvé que c’était plus Vincent le héros que Nina mais ce sont deux personnages très attachants à leur manière.

Nina est donc une assistante juridique d’une trentaine d’années, en couple avec Greg, un jeune loup (et oui à 8 ans d’écart, c’est une cougar, ça change ça aussi) de l’immobilier mais on sent bien dès les premières lignes que son couple bat de l’aile. Par hasard elle ouvre une enveloppe par erreur et par la suite, elle va rencontrer Vincent avec qui elle va devenir amie. Vincent lui est journaliste au chômage et passe son temps entre sa meilleure amie (et plus si affinités), ses conquêtes et une autre chose (que je ne dirai pas pour pas spoiler). L’amour, très peu pour lui. Il n’est jamais tombé amoureux et la plupart de ses histoires n’ont jamais bien fonctionnées ou mal terminées. Puis Nina arrive et cela remet en cause toutes ses idées sur l’amour et l’envisage à réfléchir dessus.

Autour d’eux gravitent des personnages secondaires assez sympas. Ils sont quasi tous membres de la famille. On aime Sidonie, la tante de Nina, et ses réparties et on déteste Greg qu’on trouve antipathique (par un tour scénaristique que l’on peut facilement deviné, il a sa « fin »). A part cela, j’ai aimé que chaque chapitre soit alterné avec l’histoire de Rose. Ca a donné une autre perspective à l’histoire. Et puis contrairement à ce que je pensais, le journal n’est pas sulfureux. En réalité, j’ai trouvé que le journal de Rose permettait de mettre en avant ce qui est pour moi le thème principal : l’amour et ses questionnements vis à vis de sentiments éprouvés. Des développements et des réflexions qui sont en lien avec ce que ressentent Vincent et Nina et qui expliquent le choix de ce titre de roman (selon moi).

Conclusion

Un roman contemporain dont on devine bien évidemment la fin avec des scènes épicées bien plus soft que les romans de New Adult ou autre Mummy Porn. Une jolie réflexion sur l’amour et les sentiments que cela inspire.

Si ça vous intéresse, son roman est disponible en format poche et numérique sur Chapitre.com, la Fnac ou encore Amazon.

A très bientôt pour une nouvelle chronique,

Holly