Le Comte de Monte-Cristo, Partie II

Par Entre Les Pages @EntreLesPages

Le Comte de Monte-Cristo a été publié entre 1844 et 1845. Long texte racontant comment Edmond Dantès s’est vengé des hommes qui l’envoyèrent en prison alors qu’il allait épouser la belle Mercédès Herrera, il a été scindé en deux parties pour exister en livre de poche à prix abordable et pour être lu relativement facilement. Sans compter que cela peut permettre au lecteur de faire une pause dans sa lecture des plus prenantes, certes, mais des plus considérables également. Celui-ci se trouve dans tous les cas on ne peut plus au milieu de l’aventure, avec sept-cent pages derrière lui et sept-cent pages à découvrir quand il ouvre la deuxième partie de l’édition Folio Classique chez Gallimard.

Alors que le Comte lui présente une mise en scène inédite avec un personnage plutôt inattendu au premier plan. Alors qu’il est plus que jamais fascinant et séduisant. Alors qu’il va cependant commencer à l’effrayer par son intelligence et son entreprise toutes deux d’une perfection venant des cieux. À partir de ce moment, le Comte est en effet plus divin que jamais et tant de pouvoir est terrifiant. Les âmes qu’ils désire sauver apportent un peu de lumière à ce roman de plus en plus noir et vicieux. À ce morceau de l’histoire dans lequel Alexandre Dumas en fait beaucoup, énormément, dans lequel il met définitivement tout, narration, dialogues, péripéties, à hauteur de son dieu de héros. Edmond Dantès, alias l’abbé Busoni, alias Lord Wilmore, alias Sinbad le Marin, fait vivre une expérience littéraire hors norme à tous les points de vue. Cette œuvre, parmi les plus connues de l’auteur, est une lecture jubilatoire, il ne le sera jamais assez dit.

Présentation de l’éditeur :
«La maison était triste parce qu’elle avait des remords ; elle avait des remords parce qu’elle cachait un crime.
« Oh! qui dit que c’est un crime? reprit Villefort, tentant un dernier effort.
– Comment! un enfant enterré vivant dans un jardin, ce n’est pas un crime? s’écria Monte-Cristo. Comment appelez-vous donc cette action-là, monsieur le procureur du roi?
– Mais qui dit qu’il a été enterré vivant?
– Pourquoi l’enterrer là, s’il était mort? Ce jardin n’a jamais été un cimetière.
– Que fait-on aux infanticides dans ce pays-ci? demanda naïvement le major Cavalcanti.
– Oh! mon Dieu! on leur coupe tout bonnement le cou, répondit Danglars.
– Ah! on leur coupe le cou, fit Cavalcanti.
– Je le crois… N’est-ce pas, monsieur de Villefort? demanda Monte-Cristo.
– Oui, monsieur le comte », répondit celui-ci avec un accent qui n’avait plus rien d’humain.»


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