Chronique « Le Magicien de WhiteChapel, tome 4 »

Scénario et dessin de Benn, couleurs de Pierre Materne,

Public conseillé : Adultes / grands adolescents

Style : Aventure fantastique
Paru chez Dargaud, le 21 aout 2015, 64 pages couleurs, 15.99 euros,
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L’histoire

Après avoir vendu son âme au Diable (contre la promesse d’une vie éternelle) nous retrouvons Jerrold Piccobello à Hyde-Park. Il veut y trouver la preuve que le Diable ne l’a pas roulé. Pour cela, il jette son dévolu sur un pauvre homme (qui n’a pas l’air bien sympathique) et sa compagne qu’il prend à partie… jusqu’à ce que celui-ci le provoque en duel.
Le lendemain matin, Jerrold prend une balle en plein coeur et se réveille en face du diable… Commence alors sa nouvelle vie.
De passage à Paris, dans des circonstances plutôt louches, il rencontre la belle Céleste qui devient sa partenaire lors de ses tours de magie.
Le Diable qui c’est pris d’amitié pour Jerrold et Céleste les invite dans d’étranges fêtes qu’il donne avec des «ribaudes» dans les entrailles de l’enfer.
Grâce à son état, Jerrold imagine des spectacles de plus en plus abracadabrants. Il met sa vie en jeu et les nefs de la pauvre Céleste à rude épreuve…
Invité par sa majesté, la reine Victoria pour une représentation à l’occasion de son jubilé, les voilà repartis en Angleterre. Mais d’abord, il retourne au près du mari de la maitresse de Virgil Webb. Son mentor et maître a disparu dans une partie de chasse…
L’histoire s’achève sur la représentation de Jerrold et Céleste. Mais sa majesté Victoria sera-t-elle en mesure d’apprécier le merveilleux spectacle qu’il a imaginé ?

Ce que j’en pense

Qu’il est bon de retrouver Jerrold Piccobello !
J’aurais pu penser que le sujet serait classique. «Vendre son âme au Diable», ça c’est déjà vu et lu des centaines de fois. Mais, C’était sans compter sur la personnalité et la sensibilité de Benn.
Si le premier volume était plutôt sombre (dans l’histoire comme dans l’illustration), j’ai trouvé cette deuxième partie très festive.
L’histoire nous emporte dans bien des recoins sur terre et sous terre. Tout ce passe tellement vite que l’air nous manque à chaque page. La narration et les images nous transportent de Paris en Angleterre…de l’enfer à la fête…de la joie au malheur…
J’en suis sortie exaltée et ravie !
La seule chose que je regrette c’est la couverture, comme pour le premier épisode. Un peu terne, cela demande un peu d’effort pour la prendre en main.
Je conseille donc à tout le monde de fermer les yeux et d’ouvrir au plus vite l’album, car la magie prend…