L’intensité secrète de la Vie Quotidienne – William NICHOLSON

Le Thème.

La vie est un long fleuve tranquille…

L’intensité secrète de la Vie Quotidienne – William NICHOLSON

Une Citation.

Nous ne vivons sans doute pas la vie que nous voulions mener quand nous étions jeunes, mais qui peut prétendre que nous avions raison à l’époque ? 

L’histoire en quelques mots.

Durant six jours et six nuits, un petit village vous ouvre ses portes et le quotidien de plusieurs habitants. Du pasteur qui ne croit plus en Dieu à la mère de famille rattrapée par son amour de jeunesse, en passant par la vieille dame érotomane et son jeune voisin, instituteur et écrivain blasé.

Ce que j’en ai pensé.

Un quotidien discret qui révèle secrets, habitudes, failles et forces, voilà ce que cela promettait et ce qui nous est offert. Le contrat est respecté.

Peu à peu, vous faîtes connaissance avec plusieurs habitants, enfants et adultes. Ainsi chaque chapitre propose un regard différent, alternant entre narration interne et omnisciente. Cette diversité des personnes amènent une richesse au niveau des questionnements et de fréquents clins d’oeil entre les passages. On y repère assez vite le travail de fond pour construire les liens sous-jacents entre les personnages et la cohérence entre les indices disséminés ici et là.

Pour le fond, une ou deux intrigues seulement ne m’ont pas réellement passionnée et ont ralenti ma lecture mais la majorité alterne entre le sourire, les pincements au coeur, la compassion, la tendresse. ll n’y a pas de grandes envolées, de choses exceptionnelles ou exaltantes, et cela fait partie de la douceur de ce livre. L’auteur y intègre des passages à visée philosophique. Il pose des regards sur la religion, la société, les exigences actuelles,… et tout cela dans la légèreté. Ce livre regorge de phrases poétiques : Il ne faut jamais demander de se faire expliquer un tour de magie. Une fois envolée, la magie ne reviendra pas; ou parfois cyniques : Je ne suis pas certain que la plupart des gens aient envie de guérir. Ils préfèrent raconter leurs maladies.

Je profite de la citation mise en avant, pour faire un lien avec un livre de développement personnel : J’arrête de râler de Christine Lewicki que j’avais beaucoup apprécié et que je vous encourage à lire au moins une fois. Si cette phrase m’a marqué, c’est qu’il me semble non seulement entendre régulièrement la frustration de personnes quant à leur façon de vivre différente de ce qu’ils espéraient, mais aussi m’entendre avant la lecture de l’ouvrage de Christine… Et le changement d’attitude face à la vie est plutôt géniale!

L’intensité secrète de la Vie Quotidienne – William NICHOLSON