Tout le monde aura remarqué la spectaculaire chute des températures, je dirai que le choc est plutôt rude ! Hier, je me promenais dans le Cher, sous une bruine pénétrante, vêtue d’une veste polaire, alors qu’il y a 15 jours à peine, j’endurais difficilement un tee-shirt !
La fraîcheur revenue, et ma cervelle semblant vouloir fonctionner à nouveau, je me suis remise à la lecture. J’ai cependant lâché quelques romans en cours de route, dont Le coeur est un noyau candide, un James Matthew Barrie et le dernier Louis-Stéphane Ulysse reçu en partenariat, j’ai terminé difficilement Trois hommes à vélo de Jerome K Jérome qui m’a fait sourire de temps à autre, mais bon, l’enthousiasme n’était pas au rendez-vous. Lu une dizaine de pages de Minority Report alors que j’avais aimé le film, mais là non plus, pas envie.
Bref, c’est l’hécatombe. Cela m’inquiète un peu, serai-je en train de me désintéresser de la littérature de fiction ? Les seuls titres que j’ai lus dernièrement avec plaisir sont les suites des Enchantements d’Ambremer de Pierre Pevel, mais Pevel, c’est mon chouchou :-)
J’ai adoré Promenons-nous dans les bois, ai découvert une véritable pépite avec le bouquin de Thomas Rain Crowe (billet à venir) et me régale avec les voyages de William Bartram. Mais ce ne sont pas des romans. Je subis donc une grosse panne en littérature, et je n’y peux rien, tout me tombe des mains.
Je continue à noter des références ici et là sur vos blogs, pour (beaucoup) plus tard. On verra bien.
EDIT : il y a autre chose quand même. Il y a quelques jours je discutais avec un lecteur de Babelio à propos d’un de mes billets sur JJ Rousseau. Sa vision de la littérature classique m’a interpellée. Et j’ai enfin franchi un cap. J’ai fait un premier tri dans ma bibliothèque et ai décidé de me débarrasser d’un certain nombre de livres, y compris des classiques, que je n’ai plus aucun plaisir à relire. Ils me semblaient sacrés pourtant, mais les fourrer dans une caisse en plastique (je pense que je vais les proposer à la bibli municipale mais s’ils n’en veulent pas, ils irons à la benne de recyclage papier !) a été un geste libérateur ! Ce n’est pas grand-chose mais je n’avais jamais osé faire ça. Et puis je me débarrasse aussi de tous les livres que j’ai dû lire pendant mes 3 années de licence. Des lectures forcées, pas drôles du tout. Ouf, ça fait du bien :-)
Je sauve du désastre un livre pas aimé mais qui semble plaire à d’autres. J’offre donc au premier lecteur qui se manifeste, Indian Creek de l’infâme Pete Fromm, éditions Gallmeister…