Je viens de le terminer, RJ Ellory semble parvenir à réveiller des échos d'Au-delà du Mal de Shane Stevens. Je trouve les deux livres parfaitement complémentaires et ils dégagent une ambiance et une "texture" assez proche. Un régal donc, autant au niveau de l'enquête policière que de l'interaction entre les personnages principaux.
On y trouve un grand nombre d'éléments qui fonctionnent par binômes et des personnages qui marchent dans les pas de ceux du passé. Certains parallèles fonctionnent, d'autres moins.
Mais ça reste subtile, intelligent et ciselé. Du grand art.
Et puis ces prémisses à une grande histoire d'amour qui se dessine au fil des pages (autant ceux du très émouvant prologue à ceux que l'on retrouve au cœur du roman), je les ai trouvé très touchants. Pour cela, il m'a été impossible de ne pas penser à un autre roman de l'auteur, Seul le Silence.
La conclusion est simple, efficace. Elle nous laisse comme le(s) survivant(s) : avec des interrogations et le sentiment d'être perdu.
Concernant la quatrième de couv du livre, Sonatine semble zapper le véritable héros du roman, Ray Irving. En la lisant, on pense que c'est John Costello qui est au premier plan alors que c'est très loin d'être le cas.
Huitième roman de l'auteur publié en France et très certainement l'un de ses meilleurs. Pour cette nouvelle rentrée littéraire, RJ Ellory et Sonatine marque un grand coup. Rendez-vous dans un an pour fêter le premier anniversaire de cette publication...
À lire, les chroniques de mes compères :
http://librairiejaubert.canalblog.com/archives/2015/08/25/32529826.html
https://gruznamur.wordpress.com/2015/08/20/les-assassins-r-j-ellory/
Présentation des éditions Sonatine :
Sur dix-huit mille assassinats par an aux États-Unis, seulement deux cents sont le fait de tueurs en série.
Aussi les forces de police ne privilégient-elles que rarement la piste du serial killer.
Lorsque quatre homicides sont commis en quinze jours à New York, selon des modes opératoires complètement différents, personne ne songe à faire un lien entre eux.
Personne, sauf John Costello.
Documentaliste au City Herald, et véritable encyclopédie vivante des serial killers, celui-ci découvre en effet que les quatre meurtres ont été commis à la date anniversaire d’un meurtre ancien, œuvre à chaque fois d’un tueur en série célèbre, selon des procédures rigoureusement identiques jusque dans les moindres détails.
Y aurait-il dans la ville un serial killer qui s’inspire de ses prédécesseurs et leur rend ainsi un funèbre hommage ?
Frédéric Fontès, www.4decouv.com