Chronique " Ekhö, tome 4 "
Scénario de Christophe Arleston, dessin de Alessandro Barbucci, couleurs de Nolwenn Lebreton,
Public conseillé : Ado/Adultes
Style : Heroic FantasyParu chez Soleil, le 2 septembre 2015, 52 pages couleurs, 14.50 euros,
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L'histoire
A New York, rien ne change. Fourmille et Yuri ont de nouveaux ennuis. La banque leur accorde 15 jours pour remettre l'agence à flot avant de tout saisir...
Pendant ce temps là, Grace est à Barcelone. Elle danse pour la première représentation d'un spectacle de danse et de musique avec le jeune saxophoniste "Colt rain". Enflammé par sa sensualité, le public est aux anges. A la fin du show, le maestro Salvador invitent tout le monde dans son antre... Grace se rhabille et suit le groupe Plaça Reïal...
Sur place, le génie auto-proclamé leur dévoile son dernier chef-d'oeuvre, les "Bulles Pétulantes", de petites billes qui enferment des fées vivantes...
Pourquoi lire un nouvel épisode "d'Ekhö, monde miroir" ? Pour ses pépés sexy, ses délires visuels, son humour très second degré et son imagination sans limite ! On en reprendra bien une petite rasade, patron
Ce que j'en pense
Les mondes d'Ekhö se suivent et ne se ressemblent pas... Enfin si, un peu quand même, puisque Christophe Arleston et Alessandro Barbucci s'amusent toujours à tordre la réalité d'une de nos belles capitales, pour en faire un monde parallèle à mi-chemin avec l'univers de Troy.
Après Hollywood, son univers impitoyable et ses starlettes (en particulier la sublime Marilyn Monroe), les auteurs s'attaquent à Barcelone, la capitale espagnole. La Sagrada Famillia, l'excentrique Salvador Dali et ses oeuvres surréalistes, il faut dire que la démesure ambiante s'accorde particulièrement bien avec leur monde parallèle Fantasy.
Dans cette chaude ambiance, ils jettent Fourmille et Yuri dans une nouvelle enquête aux accents fantastiques, car Grace est emprisonnée pour un vol qu'elle n'a pas commis. Ce qui ne serait rien si Fourmille ne se prenait pas pour un chat... La situation abracadabrante donne lieu à de beaux moments de comédie entre un délire qui va crescendo et les les pauses félines de la belle.
Si la résolution de l'énigme est toujours un peu rapide et facile, le plaisir est toujours présent. Héroïne sexy et attachante, délires visuels de haute voltige et références culturelles et scientifiques (si, si, il y en a aussi), "Ekhö, monde miroir" est décidément une série ado-adulte très agréable. Les variations d'univers et l'imagination débordante de ses auteurs laissent certainement beaucoup d'opportunité de suivre les énigmes de ce duo antinomique.
Coté dessin, cet épisode laisse à Alessandro de belles opportunité de s'éclater. Les folies de Salvador Dali remixées à la sauce Fantasy sont terribles. Bien entendu, ses héroïnes sexy et légèrement délurées sauront faire tourner de l'oeil (et pas la page) à tous les amateurs de courbes féminines.
la mise en couleur de Nolwenn Lebreton est toujours aussi bien amenée. Gourmandes, éclatantes, elles mettent remarquablement en valeur le travail d'Alessandro Barbucci.
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