Antares (T6)

Par Un_amour_de_bd @un_mour_de_bd

Chronique « Antares, tome 6 »

Scénario et dessin de Léo,

Public conseillé : Adultes / adolescents

Style : Science-fiction
Paru chez Dargaud, le 28 aout 2015, 56 pages couleurs, 11.99 euros
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L’histoire

A la fin du précédent tome, une navette semblable à celle de l’équipage s’est matérialisée juste à coté du vaisseau. Persuadé d’être “L’élu” d’un premier « contact extraterrestre”, Jedediah se positionne en chef de l’expédition et commence à grimper à l’échelle.
Mais Kim, plus énervée que jamais contre ce fanatique religieux l’en empêche. Après l’avoir enfermé dans une cellule improvisée, Kim et Alexa montent dans la navette “bis”. Dès qu’elles franchissent le seuil, le vaisseau disparait instantanément, pour réapparaitre dans un lieu étrange aux contours “limités”.
Pendant ce temps là, le docteur Blum et Suria viennent secouer Ashley, prostrée dans sa chambre…

Ce que j’en pense

Léo, auteur original et complet de la série de S.F. “Les mondes d’Aldébaran” arrive à la conclusion de son cycle “Antares”. La série fleuve, aux développements multiples et quelquefois parallèles, “boucle la boucle” du cycle entamé il y a 8 ans déjà, sans oublier de proposer une suite…

Si vous aimez la S.F. et les bêbêtes en tout genre, nul doute que vous connaissez “Les mondes d’Aldébaran”. Léo, auteur complet, y développe depuis plus de 20 ans son monde intérieur. Sur des planètes lointaines (et souvent dangereuses), il nous fait réfléchir sur l’impact écologique et sociétal de l’homme dans l’univers. Différente et touchante, cette série est passionnante de bout en bout.

Pourtant, quelle que soit ses qualités, je ne pense pas que cette série plaise à tout le monde. Assez lente, avec un dessin aux expressions un peu “figées”, cette série a pourtant toutes le qualités pour plaire à un public large, aficionados du genre comme béotiens.

Avec ce tome 6, Léo laisse de coté (momentanément) la faune et la flore extraterrestre, qui amuse la plupart de ses lecteurs. Il se concentre sur les rapports humains et les résolutions de l’intrigue. Jedediah, le fanatique religieux, en a fait de belle dans le tome précédent. Il est mis ‘hors circuit’ par une Kim hors d’elle et n’est plus donc une menace. Il est donc temps de répondre à tous les mystères (ou presque) exposés jusqu’alors.

Qu’est-ce que cette mystérieuse sphère ? Pourquoi l’extraterrestre Swen observe-t-il l’équipage sans intervenir ?

Léo répond posément à beaucoup de questions par une logique assez cartésienne, quoique déconcertante. Il n’y a pas de grandes révélations (quoique…), mais un album de conclusion de qualité, calme et dense.
Bien entendu, le cliffhanger final est amené comme il faut, quand il faut, pour attendre le prochain cycle…

Pour le lecteur non initié désireux de se plonger dans un cycle sans connaître tout l’historique (19 tomes quand même), le récit est précédé d’un résumé au combien utile de l’histoire globale et des personnages récurrents. Quelle bonne idée !