Bibliothèque urbaine de Bruxelles et craquage littéraire

Par Sevxilian

A Bruxelles, on aime les livres. D’ailleurs, je vous avais déjà parlé de la super initiative Lire Dans Les Parcs, destinée aux enfants (les bibliothèques de quartier font prendre l’air à leur collection enfant dans le parc le plus proche, à tour de rôle, une fois par semaine).

Aujourd’hui en allant faire les soldes (=rien trouvé pour m’habiller, par contre je me suis ruinée en bouquins même pas en soldes, mais nous y reviendrons), je suis tombée sur la Bibliothèque Urbaine de Bruxelles.

Voyez plutôt: une installation toute en palettes (donc avec ce côté récup qu’on aime) sur laquelle on peut buller tranquillou en plein centre ville, avec un p’tit bouquin. Tout ça en partenariat avec la Bibliothèque Muntpoint, juste à côté.

Des quotidiens sont à disposition, ainsi que des boites à livres protégées des intempéries, dans lesquelles on peut soit rendre un livre, soit farfouiller pour en dénicher un qui nous plait.


Sinon, comme je vous l’ai dit, à défaut de trouver quoi que ce soit pour me vêtir en cet ultime jour de soldes, j’ai fait un tour à la librairie anglaise du coin… Grand bien (ou mal?) m’en a pris, puisqu’il y avait les suites de toutes mes séries entammées (je n’en n’ai pas beaucoup, trois seulement, mais quand même):

Flood Of Fire (Innondation de Feu), le dernier tome de la Trilogie de l’Ibis par Amitav Gosh. J’ai sauté de joie quand j’ai vu le livre dans la vitrine de la librairie (enfin dans ma tête, hein!). Cette trilogie a pour objet le traffic d’opium entre l’Inde et la Chine au 19è siècle. Magistral.

Amitav Gosh est un très, très grand monsieur de la littérature indienne, et ses livres sont traduits en français si vous avez du mal avec l’anglais. Aucune hésitation, plongez!

The Edge Of Eternity (Aux portes de l’éternité), aussi le dernier volet d’une trilogie: la Trilogie du Siècle de Ken Follett. Je savais qu’il était sorti au printemps, mais comme j’essaie de faire des économies et que j’ai encore des bouquins non lus chez moi, je ne l’avais pas acheté. Voilà, c’est réparé!

Une fresque qui retrace les deux guerres mondiales et la guerre froide à travers le destin de cinq familles venant d’Angleterre, d’Allemagne, des Etats-unis, de Russie, et enfin du Pays de Galles.

Ken Follett est un auteur que j’aime énormément, pour la qualité de son écriture et la précision de ses recherches (rappelez vous mes billets sur les Pilliers de la Terre). Il est aussi traduit en français, donc si vous aimez les romans historiques, foncez!

The Kingmaker’s Daughter (La fille du faiseur de roi) et The King’s Curse (La malédiction du roi) de Philippa Gregory. Ces deux livres viennent compléter la série The Cousins’ War (La guerre des cousins), dont je vous parlais ici. Ce livre suit la destinée d’Anne Neville. Il me manque encore The White Princess (La Princesse Blanche) pour avoir la série entière.

Philippa Gregory explore à travers les personnages féminins prominents de l’époque, la période de la Guerre des Deux Roses, à l’origine de la dynastie Tudor sur le trône d’Angleterre.  Malheureusement ses livres ne sont pratiquement pas traduits en français, à part La Reine Clandestine. Donc si vous ne lisez pas l’anglais, je vous invite au moins à lire ce dernier, qui vous donnera un apperçu du travail de Philippa Gregory.


… et c’est comme ça que j’ai claqué 73 euros (gloups!).