Quand souffle le vent du nord (tome 1) – Daniel Glattauer

Éditions Le Livre de Poche (2011) – 348 pages

Quand souffle le vent du nord

Mot de l’éditeur :

Un homme et une femme. Ils ne se connaissent pas mais échangent des mails. Jusqu’à devenir accros. Jusqu’à ne plus pouvoir se passer l’un de l’autre, sans se rencontrer pour autant…

Savoureuse et captivante, cette comédie de mœurs explore avec finesse et humour la naissance du sentiment amoureux.

Mon avis :

Emma Rothner (dit Emmi pour les intimes) demande par mail de résilier son abonnement pour un magazine. Mais, elle a fait une erreur dans l’adresse mail du destinataire ainsi, son courriel se retrouve dans la boîte mail d’un certain Leo Leike, un psychologue du langage mais, elle ne s’en aperçoit pas toute de suite alors, après plusieurs relances de sa demande de résiliation, Leo Leike lui fait part de son erreur. Commence alors entre eux, des échanges de mails de plus en plus réguliers et de plus en plus attachants au point, où tous deux ne peuvent se passer l’un de l’autre. Petit à petit, ils se dévoilent l’un à l’autre et l’on apprend qu’Emmi est une femme mariée avec deux enfants et que Leo, se remet doucement de sa dernière rupture. Le lecteur se demande jusqu’où ira cette relation virtuelle ? Prendront-ils la décision de se rencontrer au risque que cela mette un terme à leurs échanges ? c’est avec ces questions que j’ai dévoré cette romance épistolaire en quelques heures. De plus, nos deux protagonistes sont fort attachants et l’auteur a réussi à dépeindre leur personnalité avec brio au point, qu’on les imagine très bien derrière leur ordinateur en train de s’écrire.
En conclusion, j’ai adoré ce roman épistolaire et je suis contente de l’avoir lu en sachant que la suite m’attendait dans ma bibliothèque, car la fin est particulièrement frustrante donc, un conseil ne commencez pas ce premier tome si vous ne possédez pas la suite.

Pour être drôle, il faut au moins se trouver à soi-même un peu d’esprit.

Il se passe toujours ce que l’on veut qu’il se passe.

La proximité ne s’obtient pas en abolissant la distance, mais en la surmontant.

Ce n’est pas le manque de perfection qui est captivant, mais sa recherche continuelle et toujours recommencée.

Pour se plaire, il faut se regarder dans les yeux au moins une fois.

Il ne faut pas penser à la « perte ». Y penser, c’est déjà perdre.

Dans le même série :

La septième vague

coeurs

je-termine-ce-que-jentreprends-2015 Voisins, voisines