Je ne suis pas un sérial killer (tome 1) – Dan Wells

Par Celine72 @Celine_UDL

Éditions Pocket (2012) – 309 pages

Mot de l’éditeur :

1) Ne pas regarder les gens trop longtemps.

2) Ne pas éviscérer les animaux.

3) Ne nourrir que des pensées positives.

Son psy en convient, John Wayne Cleaver est sociopathe. À 15 ans le charmant jeune homme fait de son mieux pour contrôler ses pulsions homicides, règles à l’appui. Ce qui n’a rien d’évident : sa mère tient le funérarium local. Là justement où finissent les victimes du « démon », serial killer décomplexé en pleine furie meurtrière dans sa ville. John est peut-être le mieux placé – et pour cause ! – pour l’arrêter…

Mon avis :

« Je ne suis pas un serial killer » est un thriller qui nous tient en haleine du début à la fin. Le fait qu’il est raconté à la première personne, c’est-à-dire du point de vue de John, fait que l’on est plongé dans sa tête dès le commencement ainsi, on comprend mieux ses agissements et son attrait pour la mort et les tueurs en série. Car, il faut savoir que John est sociopathe et n’éprouve donc pas d’empathie pour ses proches mais, il est très conscient de ce qu’il est et de ce qu’il pourrait faire s’il ne reste pas sur le droit chemin ainsi, il s’est établie certaines règles à respecter pour empêcher le « monstre » en lui de nuire à autrui.
Ce roman commence par une intrigue policière pour ensuite prendre une autre dimension quand John découvre qui est le serial killer de Clayton County, son comté. C’est alors, qu’il va mener sa propre enquête car il veut à tout prix savoir ce qui pousse ce « démon » à tuer, quitte à se mettre lui-même en danger et enfreindre certaines de ses règles.
En conclusion, j’ai passé un très bon moment de lecture avec ce thriller poignant et original que je vous recommande vivement. Bref, j’ai hâte de lire la suite.

Porter le nom de quelqu’un ne signifie pas obligatoirement que ce quelqu’un soit intéressant.

Être sociopathe ne signifie pas simplement être sourd émotionnellement, c’est aussi être muet émotionnellement.

Parler est un acte normal : c’est ce que font ensemble les gens normaux.

La peur vient de ce qu’on ne peut pas contrôler : l’avenir, le noir ou quelqu’un qui essaie de vous tuer. Si on n’a pas peur de soi-même, c’est parce qu’on sait toujours ce qu’on va faire.

La quantité ne fait pas forcément la qualité…le rendu ça compte aussi.

Sème une pensée, tu récolteras une action ; sème une action, tu récolteras une habitude ; sème une habitude, tu récolteras un destin.