Chronique « Titeuf, tome 14 »
Scénario et dessin de Zep,
Public conseillé : Tout public
Style : Humour
Paru chez Dupuis, le 27 aout 2015, 48 pages couleurs, 9.99 euros,
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L’histoire
Titeuf est de sortie culturelle avec sa classe dans un musée. Le voici en duo avec Ramatou, sa amoureuse black, mais Nadia ne l’entend pas ainsi et le fait savoir sauvagement.
Le lendemain, Titeuf prend conseil auprès de ses copains. Fort de l’expérience de son père, Manu lui conseille de faire un “mi-temps amoureux”. Une journée avec Nadia, la suivante avec Ramatou et ainsi de suite. Mais la proposition ne convient à personne. Titeuf se prend une grande claque avec l’obligation de “Grandir un peu” !
Pour devenir cet “adolescent”, Titeuf passe à l’attaque..
Ce que j’en pense
Après 3 ans d’absence (le personnage de Titeuf commencerait-il à “lasser” son auteur ?), Titeuf est de retour pour le plaisir de ses fans. Voyons donc voir si cela marche sur moi ?
Soyons clair, Titeuf, à la base, ce n’est pas vraiment mon genre de BD. Même si j’apprécie ce que produit Zep à coté (“Happy Sex”, “Happy parents”…), je passe souvent à coté de l’humour potache de cette série.
C’est donc avec un esprit assez critique que j’ai lu ce nouvel album. Il faut dire que la promesse du titre avait de quoi me séduire. Enfin, Titeuf grandit et change de registre ?
Bon non en fait, ce n’est pas ça du tout ça ! Ce 14e tome – Bienvenue en adolescence – est un classique de la série. Pas d’évolution majeure mais une gentille “réflexion” sur l’adolescence. Les gamins doivent ils tous se comporter bizarrement (bonnet enfoncé sur les yeux, attitudes lymphatiques) quand leur corps change (poils, boutons, muscle, taille..) ?
En mode observation, puis imitation, Zep s’amuse à placer son personnage dans cet “univers impitoyable”.. sans prendre de vrais risques.
Au final, je retiens de ce nouveau tome le regard tendre de Zep sur “l’âge ingrat”, quelques expressions bien pourries et plutôt marrantes de Titeuf et quelques sourires.
Le dessin de Zep est de qualité constante. là encore, pas de surprise ! Je trouve que ses délires d’arrière-case font plus mouche sur ses autres albums, mais on fera avec.