Future Imperfect #3-5

Par Noisybear @TheMightyBlogFR

Peter David nous propose l'une des séries les plus fun parmi celles liées à Secret Wars. Dès qu'on débute un épisode de Future Imperfect, on sait qu'on va passer un bon moment.

Maestro a pu s'infiltrer dans le repère des rebelles qui tentent de renverser son pouvoir. Après un affrontement musclé, le tyran kidnappe le leader du groupe et lui explosé son plan d'affronter Doom lui-même afin de prendre sa place. Pendant ce temps, un groupe de rebelles menés par la mutante Ruby est secouru par Layla Miller qui peut les aider à infiltrer la Citadelle du Baron de Dystopia.

Future Imperfect #3

Marvel Comics * Par Peter David & Greg Land * $3.99
Les rebelles s'introduisent donc dans la base de Maestro. L'intrigue n'avance pas autant qu'on pourrait l'espérer mais lorsque Peter David le fait, on a forcément le poil qui s'irrice d'excitation. Nous découvrons donc en partie le plan de Maestro pour vaincre Doom. C'est culotté et, forcément, ça donne envie.

Ce qui fait également plaisir, c'est de revoir Layla Miller écrite par David. Le personnage qui était récurrent dans X-Factor se retrouve ici en personnage mystérieux au jouet vraiment classe, le Predator X !

Future Imperfect #4

Marvel Comics * Par Peter David & Greg Land * $3.99
Maestro et les rebelles se dirigent dans un domaine voisin de Dystopia afin de trouver l'homme qui détient l'arme qui pourrait vaincre Doom selon le géant de jade. L'épisode alterne entre les phases d'action et les dialogues plutôt bien menés (par moment très proche du travail de Bendis).

Par contre, Greg Land est une plaie. Il a du mal à créer les effets de surprise comme celle de la dernière page qui donne l'impression d'arriver comme un cheveu sur la soupe. Et puis, il y a plusieurs visages de femme... ahem... Peut-être qu'il n'a pas recommencé à décalquer des films porno mais il aurait copié ces expressions dans des revues érotiques, je n'en serai pas étonné.

Future Imperfect #5

Marvel Comics * Par Peter David & Greg Land * $3.99
Voici donc le dernier épisode de la série dans lequel Maestro affronte Doom. Oui, Peter David ose l'impensable dans ce monde gouverné par un Dieu qui se déplace rarement. Peter David s'amuse avec le lecteur nous faisant passer son "astuce" par le côté exagéré de la situation. Ça marche très bien, selon moi, puisque très révélateur de la mentalité de Maestro.

Par contre, le bilan de la série est moins bon. Clairement, c'est dispensable - mais très fun - et ça se lit très vite. De nombreuses intrigues semblent laissées en suspens - mais y avait-il d'autres intrigues finalement - et la fin proche d'un deus ex machina pourra paraître simpliste. Du coup, je ne vous conseillerais l'achat en TP uniquement si le prix est léger.

Quant aux dessins de Greg Land... Bah, Greg Land avec assez peu de femmes mises en avant dans cet épisode, du coup, on évite la vulgarité. Les couleurs de Nolan Woodard piquent les yeux quand même.