Joseph Delaney ~ L'épouvanteur ~ Tome 5Editions Bayard (Jeunesse) - 393 pages - 2009"Plus que jamais, l'obscur menace le Comté. John Gregory envoie Tom dans le nord, pour qu'il poursuive sa formation auprès d'un autre épouvanteur, Bill Arkwright. Ce dernier habite un moulin hanté, non loin de dangereux marécages, et il se montre un maître implacable. Tom a du mal à supporter ses méthodes ! Or, le Malin charge sa propre fille, une puissante sorcière d'eau, d'anéantir Tom. C'est alors que Bill Arkwright commet une erreur, et le garçon se retrouve seul pour affronter sa redoutable adversaire."
Comme j’avais eu des problèmes de concentration (si on peut dire) lors de ma lecture du quatrième tome, j’ai pensé qu’il serait plus judicieux de ma part de laisser du temps entre chaque tome pour ne pas rencontrer le même problème. Ce cinquième livre de la saga fait partie de ma sélection pour le challenge ABC de l’Imaginaire et je voulais apprécié ma lecture à sa juste valeur.
C’est encore un excellent tome, qui m’a, une nouvelle fois, entraîné. L’auteur prend le parti, dans le cadre de la formation de son jeune héros, de changer d’environnement à chaque livre et je dois dire que j’apprécie ce procédé. Malgré quelques similitudes dans le récit (je parle de la mise en place de l’intrigue), on est transporté dans cet univers et j’ai eu du mal (comme à chaque fois) à me séparer de Tom.Cela fait maintenant presque deux ans que Thomas Ward est l’apprenti de John Gregory, l’épouvanteur de Chipenden et il doit, entre son apprentissage et ses missions avec l’épouvanteur, se montrer prudent face à la présence du Malin, revenu sur Terre. Le jeune homme compte de plus en plus d’ennemis, ce qui ne l’empêche pas de vouloir vivre normalement, à ses risques et périls. Une attitude que son maître désapprouve et qui le pousse à se séparer de son jeune apprenti pour le confier à l’un de ses confrères - et ancien élève - Bill Arkwright.Les méthodes d’enseignements de ce personnage sont à l'opposée de John Gregory. Arkwright se montre la plupart du temps agressif et coléreux. Souffrant principalement d’un problème d’alcool, son comportement varie au grès de son addiction.Tom va devoir gérer cette nouvelle étape de sa vie d’épouvanteur, loin de Chipenden et d’Alice, sa fidèle alliée et meilleure amie. Entre l’éloignement, son nouveau maître, la menace du Malin et le danger que représente sa fille, une puissante sorcière d’eau, les journée de notre apprentis ne saurons pas de tout repos!
Malgré les quelques ressemblances que j’ai pu retrouver dans la construction de l’intrigue, j’ai quand même préféré ce tome au quatrième. Peut-être, d’une part, parce que j’étais plus attentive dans ma lecture, et de l’autre, le fait de retrouver ce côté intimiste, cette atmosphère façon huis-clos, avec le moulin de l’épouvanteur éloigné de tout comme pour Le secret de l’épouvanteur (tome 3) qui m’ont plus accroché?
Je ne saurais vraiment pas le dire mais, il y à bien une chose que j’ai particulièrement aimé (et que je remarque à chaque fois), c’est le raisonnement de Tom. Il ne fait pas toujours les bons choix, certes, mais j’adore sa façon de penser et encore plus celle qu’il a de défendre les êtres qu’il aime et ses convictions. C’est un être entier qui n’hésite pas à dire sa façon de penser, même si cela peut lui valoir une réprimande.
Depuis le début de la saga, lui et son maître, John Gregory, sont en total désaccord dès qu’il s’agit d’Alice, une sorcière du même âge que Tom et cette discorde atteint son apogée dans ce tome avec une fin des plus déchirantes. J’en arrive à apprécier de moins en moins l’épouvanteur, je ne m’en cache pas. Je n’arrive pas à comprendre sa vision très étriquée des choses et de la vie en général: tout est soit noir, soit blanc. Je le trouve particulièrement de mauvaise fois dès qu’il s’agit d’Alice et j'avoue que je commence à en avoir assez de le voir débiter les même précautions à Tom dans chaque tome. Parce que si il y a bien une chose, ou plutôt quelqu’un qui surprend le lecteur à chaque fois, c’est bien Alice! (Ok je m’enflamme)
Ce tome apporte aussi son lot de révélations et je dois dire que même si c’est de la jeunesse, même si certaines choses sont prévisibles, là je ne m’y attendais pas du tout, j’ai même douté de leurs exactitudes et j’ai été un peu déboussolé par tout ce que l’on apprend à la fin du livre...
Comme j’avais eu des problèmes de concentration (si on peut dire) lors de ma lecture du quatrième tome, j’ai pensé qu’il serait plus judicieux de ma part de laisser du temps entre chaque tome pour ne pas rencontrer le même problème. Ce cinquième livre de la saga fait partie de ma sélection pour le challenge ABC de l’Imaginaire et je voulais apprécié ma lecture à sa juste valeur.
C’est encore un excellent tome, qui m’a, une nouvelle fois, entraîné. L’auteur prend le parti, dans le cadre de la formation de son jeune héros, de changer d’environnement à chaque livre et je dois dire que j’apprécie ce procédé. Malgré quelques similitudes dans le récit (je parle de la mise en place de l’intrigue), on est transporté dans cet univers et j’ai eu du mal (comme à chaque fois) à me séparer de Tom.Cela fait maintenant presque deux ans que Thomas Ward est l’apprenti de John Gregory, l’épouvanteur de Chipenden et il doit, entre son apprentissage et ses missions avec l’épouvanteur, se montrer prudent face à la présence du Malin, revenu sur Terre. Le jeune homme compte de plus en plus d’ennemis, ce qui ne l’empêche pas de vouloir vivre normalement, à ses risques et périls. Une attitude que son maître désapprouve et qui le pousse à se séparer de son jeune apprenti pour le confier à l’un de ses confrères - et ancien élève - Bill Arkwright.Les méthodes d’enseignements de ce personnage sont à l'opposée de John Gregory. Arkwright se montre la plupart du temps agressif et coléreux. Souffrant principalement d’un problème d’alcool, son comportement varie au grès de son addiction.Tom va devoir gérer cette nouvelle étape de sa vie d’épouvanteur, loin de Chipenden et d’Alice, sa fidèle alliée et meilleure amie. Entre l’éloignement, son nouveau maître, la menace du Malin et le danger que représente sa fille, une puissante sorcière d’eau, les journée de notre apprentis ne saurons pas de tout repos!
Malgré les quelques ressemblances que j’ai pu retrouver dans la construction de l’intrigue, j’ai quand même préféré ce tome au quatrième. Peut-être, d’une part, parce que j’étais plus attentive dans ma lecture, et de l’autre, le fait de retrouver ce côté intimiste, cette atmosphère façon huis-clos, avec le moulin de l’épouvanteur éloigné de tout comme pour Le secret de l’épouvanteur (tome 3) qui m’ont plus accroché?
Je ne saurais vraiment pas le dire mais, il y à bien une chose que j’ai particulièrement aimé (et que je remarque à chaque fois), c’est le raisonnement de Tom. Il ne fait pas toujours les bons choix, certes, mais j’adore sa façon de penser et encore plus celle qu’il a de défendre les êtres qu’il aime et ses convictions. C’est un être entier qui n’hésite pas à dire sa façon de penser, même si cela peut lui valoir une réprimande.
Depuis le début de la saga, lui et son maître, John Gregory, sont en total désaccord dès qu’il s’agit d’Alice, une sorcière du même âge que Tom et cette discorde atteint son apogée dans ce tome avec une fin des plus déchirantes. J’en arrive à apprécier de moins en moins l’épouvanteur, je ne m’en cache pas. Je n’arrive pas à comprendre sa vision très étriquée des choses et de la vie en général: tout est soit noir, soit blanc. Je le trouve particulièrement de mauvaise fois dès qu’il s’agit d’Alice et j'avoue que je commence à en avoir assez de le voir débiter les même précautions à Tom dans chaque tome. Parce que si il y a bien une chose, ou plutôt quelqu’un qui surprend le lecteur à chaque fois, c’est bien Alice! (Ok je m’enflamme)
Ce tome apporte aussi son lot de révélations et je dois dire que même si c’est de la jeunesse, même si certaines choses sont prévisibles, là je ne m’y attendais pas du tout, j’ai même douté de leurs exactitudes et j’ai été un peu déboussolé par tout ce que l’on apprend à la fin du livre...
Dans ce tome comme dans le prédécesseur, la saga prend un tournent un peu plus sombre et ce, pour mon plus grand plaisir!