Auteur : Baptiste Boryczka
Editeur : Lemieux
Date de parution : 20 août 2015
120 pages
J’ai envie en cette rentrée littéraire de lire des premiers romans ! Surtout de ceux dont on parle peu. Bah oui ! Jusqu’ici, de la rentrée littéraire, je n’ai lu que deux géants de la littérature française et les petits nouveaux alors ? J’ai bien entendu parler sur tous les blogs de La maladroite, mais les autres ?
Korzen est donc un premier roman. Il se lit vite et l’auteur sait intriguer le lecteur. On sent dans ce roman un potentiel important. Les idées sont bonnes, le décor et l’ambiance sont bien posés, le lecteur se pose des questions. En résumé, j’ai aimé l’histoire d’autant plus qu’elle se termine de manière tout à fait déconcertante.
Petit plus : l’auteur en profite pour traiter du déracinement, de l’exil, de la difficulté de vivre dans un pays dans lequel on n’est pas né, et à travers le personnage féminin, de la volonté de retrouver ses racines.
J’ai aimé aussi que l’auteur m’emmène là où je ne voulais pas aller, ou plutôt m’empêche de satisfaire mon petit cœur d’artichaut.
Korzen est la capitale d’un pays imaginaire qu’on situerait volontiers en Europe du Nord. Paul, parisien, exilé dans ce pays n’a pas une vie palpitante. Il habite dans un petit studio dont un des murs dégage une odeur pestilentielle. Je n’en dirai pas plus.
J’ai apprécié aussi la construction non linéaire du roman. On suit le personnage, et puis le chapitre suivant on en suit un autre pour revenir ensuite au premier mais d’une manière très elliptique puisqu’il nous manque une partie du temps (on se demande même comment il a pu se retrouver à tel endroit depuis la dernière fois). Et pour finir quelques chapitres plus loin, on comblera ce vide. Une construction vraiment intéressante !
Alors ?
Alors, l’écriture ne m’a pas enthousiasmée. Je l’ai trouvée terne et même parfois maladroite. Et quel dommage ! Quelle déception ! Mais peut-être que ce n’est qu’un ressenti très personnel et que quelqu’un d’autre n’aurait pas ce même avis… Parce qu’il y a plein de bonnes choses dans ce livre. Par exemple, il évoque aussi la difficulté d’être, et la faiblesse de la facilité chez l’être humain.
Ceci dit je suis prête à lire d’autres avis sur ce roman. Par conséquent, si vous voulez le découvrir, je le fais voyager !
Merci à Lemieux éditeur pour son envoi.