Elle (on ne sait pas son nom) vit une histoire passionnelle avec un éleveur de chiens de traineaux (on ne sait pas son nom non plus) au fin fond d’une région du Grand Nord.
J’ai lu ce livre jusqu’au bout uniquement parce que j’aime beaucoup Anne V. Ragde. Et puis aussi parce que je garde cette éternelle détestable habitude d’espérer qu’un roman, même après avoir lu les ¾ de l’histoire, peut s’améliorer. C’est une perte de temps, mais j’ai du mal à m’en défaire.
Un jour glacé en enfer ne vaut pas la peine d’être lu jusqu’au bout. L’héroïne devient éventuellement un peu plus attachante au fur et à mesure de l’histoire, mais cette distance entre elle et le lecteur, établie dès le début, ne diminue jamais véritablement. Puis, trop de questions trainent : comment ces deux personnes se sont-elles rencontrées ? Pourquoi cette femme n’est-elle pas libre de ces mouvements ? Qu’est-ce qu’elle peut bien trouver à un type qui ne sort pas deux mots de la journée, à part bordel ? Pourquoi n’y a-t-il aucun échange –de mots- entre eux ? Bref, un roman qui ne vaut pas la peine d’être lu selon moi.
Mes autres lectures de cette auteure : ici, ici et ici.
RAGDE Anne B., Un jour glacé en enfer, 10/18, 2014