Sandra Labastie
« Cette journée du 1er janvier, la première de la dernière année du monde, il s'est passé quelque chose de spécial entre nous, les élus. C'était comme au printemps, quand on devient joyeux sans comprendre pourquoi. C'est la dernière année de souffrance, a dit papa. Bientôt, on sera libérés. » S. L. Les croyants se préparent à la fin des temps. Parmi eux, une jeune fille de douze ans commence, malgré une vie régentée par la Bible, à se questionner sur sa condition, grâce à un dictionnaire auquel elle se réfère secrètement. L’adolescente, sujette aux railleries du « monde extérieur » autant qu’aux affres de la puberté, observe les craintes et les obsessions humaines, mais aussi les pouvoirs de l’imagination pour triompher d'une vie sans espérance. Sa voix juste et simple nous mène au cœur des joies étranges de ceux qui s’estiment élus de Dieu contre le monde entier, à la frontière très fragile où la croyance jouxte la folie.
Titre du livre :♥ ♥ ♥ ♥♥Un titre joli et intrigant qui donne envie d'en savoir plus.Couverture :♥ ♥ ♥♥♥La couverture est jolie.Personnages :♥ ♥ ♥♥♥La narratrice, dont on ne connaît pas son prénom, a seulement 13 ans mais vit dans une communauté religieuse. Le fait qu'on ne connaisse pas son prénom m'a beaucoup dérangé au début de ma lecture.L'histoire :♥ ♥ ♥♥♥L'histoire est découpé en quatre parties. Chaque partie correspond à une saison de la dernière année avant l'apocalypse : l'hiver, le printemps, l'été et l'automne. La narratrice vit avec ses parents dans ce que l'on peut appelé secte religieuse. Sa vie est régie par des interdictions et des non-dits. Cependant elle se pose beaucoup de question. C'est grâce à un dictionnaire qu'elle va avoir des réponses à ses questions, qu'elle va ouvrir les yeux et avoir ses propres opinions. Le livre est narré par une enfant de 13 ans ce qui explique que le style est simple. Le livre se lit facilement et nous montre que parfois la folie se mêle à la religion. Un livre à découvrir.