Tu voulais être peintre comme tout le monde et tu es devenu dessinateur comme personne.
La rue t'appartient, Poulbot.
Continue d'être le porte-parole de ces pauvres gosses.
Novice en matière de bande dessinée, j'avais grande envie de découvrir cet univers. Suite aux conseils d'une spécialiste BD chez mon libraire, j'ai donc fait l'acquisition de Poulbots, cela me projeta dans mon enfance à l'époque où ma Grand-mère accrochait sur ses murs, ces tableaux de petits bonhommes et cela a donc aiguisé ma curiosité.
Cela se passe durant l'été 1905 au cœur de Montmartre, Prugne nous décrit la vraie vie de la butte, celle où il n'y a pas de paillettes et de fioritures, celle ou des gamins affamés et révoltés par la vie quotidienne commette de petits larcins, ils ont un ange gardien pour les défendre et leur tirer le portrait, le célèbre dessinateur Francisque Poulbot, que nous croiserons au fil des pages.
Tout le long de cette histoire Prugne représente la pauvreté, mais avec une certaine légèreté dans le traitement des dessins, qui adoucit la réalité de l'époque sans en oublier l'essence.
Les dessins sont d'une qualité incroyable autant dans la recherche, que dans le réalisme, cela ressemble à des aquarelles tintées d'un coup de crayon noir.
Une bande dessinée bluffante et surprenante, dont je vous partage la première planche et une page de croquis à la hauteur du talentueux Patrick Prugne
Note du poussin : 4/5 Lecture recommandée
Lien vers le dessinateur : http://patrickprugne.com/