Résumé : Manhattan, 1959. Norman est un jeune aspirant écrivain, timide et un peu complexé. Dans un café, il fait fortuitement la connaissance du grand auteur Truman Capote, qu’il aide à ramener chez lui sa compagne d’un soir, ivre morte. Le lendemain, en rapportant chez Capote l’escarpin que la femme saoule a oublié dans sa voiture (un modèle français, une Peugeot 203 coupé qu’il appelle Martine), Norman réalise avec stupéfaction que celle-ci n’est autre que… Marilyn Monroe ! Ainsi s’amorce, entre le jeune homme réservé et l’actrice célèbre, une curieuse relation, faite de séduction bien sûr, mais aussi de confiance mutuelle, de naturel et d’un certain abandon. Elle les conduira à vivre tous les deux, un soir d’hiver où il neige, une escapade improvisée en dehors de New York, qui guidera leur pas vers un étrange manoir dont les habitants (une petite fille fantomatique, un garde-chasse menaçant et sa femme revêche) ne semblent pas tout à fait de ce monde… Mais au fait, Norman lui-même, rêveur invétéré, et sa complicité tellement improbable avec l’icône de cinéma, sont-ils bien de ce monde aussi ? Pour ce nouvel album, Christian De Metter renoue avec la veine des récits extraordinaires nés de situations a priori banales. Tour à tour réaliste, poétique, subtil ou simplement touchant, il nous offre ici un bel exercice d’intelligence en bande dessinée, et se révèle un dialoguiste inspiré.
Avis :Un concours de circonstance, une rencontre et une aventure hors du commun. Norman va la vivre avec Maryline, Maryline Monroe.Alors qu'ils sont en balade en pleine campagne, ils décident de s'arrêter pour écouter le calme. Ils vont être interrompu par l'apparition d'une petite fille qu'ils vont suivre. A partir de la commence un enchaînement d'actions où la réalité est clairement flouée par la fiction. Il n'y a plus de frontière entre le réel et l'irréel. Ils vont vivre une drôle expérience, croiser des fantômes, se faire passer pour Dieu, décoder un code et surtout résoudre un mystère. L'histoire en elle-même ne m'a pas vraiment conquise. Il y avait un goût d'inachevé. Mais les dessins étaient vraiment vraiment sympathiques, notamment les portraits de Maryline Monroe.