Broadway, une rue en Amérique (T2/2)

Chronique « Broadway », tome 2

scénario, dessin et couleurs de Djief,

Public conseillé : Adultes et adolescents

Style : Drame historique
Paru aux éditions « Soleil », le 23 septembre 2015, 48 pages couleurs, 14.50 euros
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Ce que j’en pense

“Broadway” raconte l’histoire d’une salle de spectacle sur le plus célèbre du monde. C’est l’histoire du showbiz des années folles à New York. Différents milieux sociaux se confondent, se mélangent parfois. L’amour ou la haine ; l’ambition aussi. C’est l’époque de la prohibition qui fit la fortune de la mafia.

Tout d’abord, vous devez avoir lu le premier tome (chroniqué ici) pour comprendre ce nouvel épisode. Le premier est la mise en place du drame, le second, la sortie de crise.
Tous les thèmes classiques de l’amour sont là : la jalousie, l’amour qui surmonte toutes les épreuves, le divorce, la culpabilité, etc…

On y retrouve aussi les sujets liés à cette époque comme la prohibition et les changements économiques de la société (on revend une usine de cordonnerie pour investir dans l’industrie prometteuse du showbiz)…
Bref tous les ressorts des classiques du genre. Pour la forme je vous recommanderais vivement le film “French cancan” de Jean Renoir, en noir et blanc avec Mr Gabin

Je ferais quand même un reproche : L’histoire d’amour entre l’apprentie danseuse qui révèle son potentiel artistique à un patron d’entreprise, marié, dans un numéro où tout dérape…un peu fort de café à mon goût et surtout un peu trop de «pathos» pour nous tirer la larmichette. Mais bon, le genre veut cela aussi un peu.

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Le dessin est dans la continuité du premier, même si j’ai une préférence pour le tome 1, qui offrait de beaux effets de zoom et des panoramiques sur New York. Le dessin de Djief n’a pas changé. : très agréable mais assez classique « franco-belge ».
Les couleurs principales sont le sépia et le bleu Nuit : bleu car tout se passe de nuit, ce qui est normal puisque le sujet est centré sur le monde de la nuit. Sépia pour rappeler les lumières des salles de spectacle et souligner l’aspect ancien de l’histoire. Mais cela rappelle aussi New York, la ville “qui ne dort jamais” et particulièrement l’Avenue Broadway.

Pour résumer, scénario et dessin sont très classiques, mais très agréable et bien réalisés. On repense à “La dernière séance” dans un vieux cinéma (Merci Mr Eddy d’avoir participer à mon éducation cinématographique) pour voir un vieux film américain, de ces bonnes vieilles bobines qui finissent bien…

Broadway, une rue en Amérique (T2/2)bouton_amazon