Bonjour les amis,
Me revoilà aujourd'hui avec une interview, et oui ça faisait longtemps mais promis ce n'est pas de ma faute ! Je suis d'autant plus ravie de revenir pour ce rendez-vous vu qu'il s'agit encore de l'auteur d'un livre pour lequel j'ai un gros gros coup de cœur....
C'est donc comme vous l'avez vu dans le titre, Juliette Bonte, auteure de Singulière qui m'a fait l'honneur de répondre à mes petites questions !
Interview de Juliette Bonte, auteure de Singulière :
Kerry Legres : Depuis quand écrivez-vous ?
Juliette Bonte : J’ai commencé il y a un peu plus d’un an, en juin 2014. C’est précis ! Je n’y avais jamais songé auparavant, et n’avais jamais tenté quoi que ce soit. J’ai même très longtemps détesté les cours de français ! Écrire est devenu une passion que je ne soupçonnais absolument pas.
Kerry Legres : Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ce livre ?
Juliette Bonte : Avant ce mois de juin 2014 justement, je venais de terminer mes partiels, j’avais donc pas mal de temps libre. J’en ai profité pour lire quelques ouvrages de Sophie Kinsella, et un matin, sans réelle raison, je me suis dit « pourquoi ne pas écrire quelque chose dans ce genre ? ». Je ne sais toujours pas pourquoi cette idée m’a prise... Enfin bref ! J’ai rédigé un petit texte, de la chick-lit, et je me suis tellement amusée qu’une fois cette histoire bouclée, j’ai immédiatement eu envie de recommencer, mais avec quelque chose de plus dense, et dans un genre complètement différent. C’est la découverte de toutes ces sensations que l’on a quand on écrit qui m’a donné envie de me lancer dans Singulière.
Kerry Legres : J’ai remarqué que nous sommes au moins deux blogueuses à avoir trouvé de loin une ressemblance avec Harry Potter, est-ce que cette saga vous a inspiré ? Sinon quelles sont vos sources d’inspiration ?
Juliette Bonte : Ahah oui ! La comparaison par rapport au schéma de départ a été remarquée plusieurs fois ! Le fait est que je lis très, très peu... vraiment très peu. Mis à part quelques Sophie Kinsella et les ouvrages imposés pendant les études, ma bibliothèque, qui se résume à un micro-morceau d’étagère, est vide. La seule saga lue du début à la fin, adorée, et pour laquelle j’ai encore les poils qui frétillent est Harry Potter. Je me doute que ça va paraître étrange, mais pendant que j’écrivais Singulière, je ne pensais pas à ce célèbre sorcier. Ça n’est qu’une fois l’histoire terminée, à la lecture du premier jet (et également grâce aux personnes à qui j’avais envoyé le texte), que j’ai pris conscience que je m’en étais inspirée. Donc, oui, je ne l’ai pas compris immédiatement, mais Harry Potter est définitivement une source d’inspiration.Sinon, je me base énormément sur la musique, elle m’aide à « visualiser » les paysages. Aussi, c’est tout bête, mais les scènes du quotidien sont très utiles ! Par exemple, à un certain passage de l’histoire apparait un type de créature assez peu ragoutant. L’idée est venue en découvrant d’énormes limaces bien gluantes vagabonder sur les parois d’une poubelle... Je suis en train de me rendre compte que ça n’est peut-être pas l'anecdote la plus glamour à partager...
Kerry Legres : Combien de temps avez-vous mis pour inventer et écrire cet univers si dense et si précis ?
Juliette Bonte : J’ai mis un peu plus de deux mois pour rédiger le premier jet, et environ huit autres pour tout retravailler, modifier des passages, ajouter des détails, etc. L’écriture et l’invention se sont faites en même temps ; je suis incapable d’avoir un plan, je ne sais même pas où je vais quand je commence à écrire. Je ne suis pas du tout organisée à ce niveau-là, c’est une catastrophe ! Mais c’est assez drôle de s’embarquer dans l’inconnu.
Kerry Legres : Vous inspirez-vous de votre entourage pour créer le caractère de vos personnages ?
Juliette Bonte : Oui. Je prends certains traits de caractère qui me marquent chez les gens que je connais (ou pas. La manière de parler d’un inconnu dans une file d’attente, ou les groupes d’amis qu’on croise dans la rue, ça fonctionne aussi !), et je les mélange pour créer le caractère d’un personnage. Ils sont à peu près tous un melting-pot de différentes personnes vues, entendues ou connues. Sauf Rheebs, qui est le copier-coller quasi identique d’un proche. Et Khani, qui est mon chien !
Kerry Legres : Pour quel personnage avez-vous le plus de sympathie dans votre roman ?
Juliette Bonte : Mh... Je dirais Merik. Il est droit dans ses sentiments et dans ses actes. On sait qu’on peut lui faire confiance. Tout le monde perçoit les personnages différemment, mais à mes yeux, Merik est celui qui apaise les craintes, celui sur qui on peut se reposer. Sa présence rassure et fait du bien.
Kerry Legres : Suite à la parution de votre roman, quelles sont les réactions qui vous ont le plus touché ou énervé ?
Juliette Bonte : Aucune ne m’a énervée, et toutes m’ont beaucoup touchée. Je trouve ça génial d’avoir des retours parce que finalement, quand quelqu’un achète un livre, on n’a quasiment aucun moyen de savoir si l’histoire a plu ou pas du tout. Je suis donc vraiment heureuse quand j’ai l’occasion de lire ou d’entendre un avis, quel qu’il soit. Mais, j’avoue que les réactions les plus touchantes ont été les coups de coeur. C’est une claque de bonheur pur dans la figure.
Kerry Legres : Aimeriez-vous voir votre livre adapté cinématographiquement ?
Juliette Bonte : Ahah oui ! Mais bon, c’est quelque chose d’intouchable et d’inatteignable. Ça restera un rêve !
Kerry Legres : Que pensez-vous du monde de l’édition en tant qu’auteure auto-éditée ?
Juliette Bonte : Je suis encore plus admirative des auteurs qui ont été publiés. Le monde de l’édition classique est sacré parcours du combattant, c’est extrêmement difficile de pouvoir y entrer, et je respecte énormément ceux qui y parviennent. Le boulot des maisons d'édition est d'être sélectif, ce qui les rend aussi fascinantes qu'effrayantes. C'est un monde qui me paraît quasiment inaccessible, et j'imagine le bonheur fou que ça doit être de le toucher du bout des doigts, ou carrément avec les deux mains, les bras et les épaules !
Kerry Legres : Un conseil pour les écrivains amateurs ?
Juliette Bonte : Je suis une débutante, sans bagages, sans organisation... Je suis donc très mal placée pour donner un conseil ! Mais il y a une chose dont je suis sûre, c’est qu’il faut faire ce qu’on aime. Si écrire vous prend aux tripes, alors écrivez. N’ayez pas peur de vous lancer, ne doutez pas, et amusez-vous. Toujours, toujours, toujours prendre du plaisir. Cette passion est palpitante, tellement intéressante ! Vivez-la à 100 %, soyez fiers de ce que vous accomplissez, et surtout, n'abandonnez jamais.
Un grand merci à l'auteure qui a su jouer le jeu et qui est une personne très gentille, disponible et à l'écoute !
J'espère que cette interview vous aura plu, et je vous dis à bientôt !