(Image : toile d’un artiste dont je n’ai pas pu retrouver la trace, source : pinterest.com)
Ce mois d’août aura à nouveau été riche en belles surprises. Au programme : un coup de cœur, deux services de presse, ainsi que ma découverte de la plume enchanteresse de Charles Dickens. J’ai également bien pu me reposer tout l’été, autant dire que je me sens d’attaque pour la reprise ! Celle-ci a d’ailleurs eu lieu ce matin. Il n’y a plus qu’à reprendre le rythme.
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Mes coups de cœur
« Les héritières » constitue le premier tome de la trilogie Summerset Abbey. J’ai été on ne peut plus ravie de cette lecture. La période d’avant-guerre. Un grand château. Des héroïnes pétillantes. J’ai déjà hâte de m’attaquer au deuxième opus ! Si vous recherchez une romance historique et facile à lire, cette trilogie est pour vous. Je la conseille également aux nombreux fans de la série Downton Abbey. Si pour ce premier tome l’on sent que l’auteure pose surtout les bases de l’intrigue, je trouve que ce début est prometteur. Et je me suis réellement attachée aux personnages.
J’ai beaucoup aimé…
Cet été marque également ma réconciliation avec la poésie. J’aime énormément les sœurs Brontë. Aussi lorsque je suis tombée sur ce petit recueil comportant des poèmes et des vers en prose, je n’ai pas pu m’empêcher de me le procurer. J’y ai retrouvé la beauté de leur écriture. De même que j’en ai appris plus sur ces femmes de génie (à travers des détails de la correspondance de la famille Brontë notamment). Nul doute que je lirai très vite la biographie de Branwell Brontë, écrite par Daphné du Maurier (autre figure de la littérature anglaise que j’apprécie beaucoup). Dans un autre registre, j’ai eu l’opportunité de me tourner vers les sonnets. Reçu en service de presse, j’ai été enchantée par ma découverte de Sansonnets, un cygne à l’envers. Pierre Thiry jongle habilement avec les mots, pour notre plus grand plaisir, et n’hésite pas à mêler jeux de mots et scènes de la vie quotidienne. L’approche est plutôt originale, pari réussi !
Dans un autre registre, j’ai également grandement apprécié retrouver la grande Colette. Je suis toujours aussi séduite par sa plume. J’ai même préféré Sido à La maison de Claudine. L’auteure nous y décrit son enfance, tout en dressant un portrait détaillé de ses proches. J’ai maintenant très envie de découvrir Colette dans le registre du roman.
Mi-figue, mi-raisin
Autre service de presse, L’adieu à Lila nous embarque pour un voyage dépaysant sur l’île de la Réunion. Colline Hoarau fait alors le choix de se consacrer aux portraits détaillés des différents membres de toute une famille. Si j’ai été touchée par les vécus des personnages, j’ai été plus gênée en ce concerne la construction du roman. Je ne regrette absolument pas cette lecture qui nous plonge en plein cœur de l’humain, mais je pense que je n’ai pas ressenti le « petit truc en plus » qui aurait fait de cette lecture un coup de cœur.
Un autre écrit prenant, et ici bouleversant : Le silence de la mer constitue un recueil de nouvelles dénonçant les atrocités de la seconde guerre mondiale. Cette lecture n’a pas été simple… Je la juge pour autant intéressante voire nécessaire, même si je ne sais pas si je serais prête à relire ces nouvelles d’ici peu. Il me faudra certainement du temps pour les digérer.
Enfin, août marque également ma rencontre avec Charles Dickens. J’ai adoré les personnages esquissés dans De grandes espérances, tout comme la réflexion que ce roman a engendré en moi. Des personnages inoubliables. Une très jolie plume. Je lui accorde pourtant la note de 3/5, tout simplement parce que je me suis tout de même parfois ennuyée. Ce roman reste cependant un grand classique, dont on ne peut ressortir indemne par tout ce qu’il est en mesure d’apporter.
Je vous souhaite un très bon mois de septembre, accompagné de lectures à la hauteur de vos espérances. À bientôt !