Septembre sera passé à une vitesse folle. La rentrée, un nouveau rythme à mettre en place, de nouveaux défis à relever : autant dire que je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Je reste tout de même un brin déçue de mon bilan livresque. J’ai en effet eu beaucoup moins de temps pour lire. Mais comme j’ai maintenant pris un bon rythme de croisière, j’espère bien me rattraper en octobre !

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Mes coups de cœur

Agatha Christie et moi, c’est une grande histoire d’amour. C’est simple, en lisant ses écrits je ne suis jamais déçue. J’avais été conquise par Dix petits nègres, Cinq petits cochons fait tout autant partie de mon top five des meilleures enquêtes de la Reine du crime. Alors oui, l’intrigue sort de l’ordinaire : Hercule Poirot se retrouve à enquêter sur une tragédie familiale survenue il y a déjà plusieurs années. Mais, j’ai grandement aimé me promener dans cette atmosphère si particulière, et je me suis attachée aux personnages. Je me souviendrai longtemps de celui de Caroline Crale, une jeune mère de famille injustement condamnée. Si vous ne connaissez pas encore l’intrigue, vous pouvez également jeter un œil sur la version téléfilm que je vous conseille.

J’ai beaucoup aimé…

Bonne pioche pour ce petit recueil de nouvelles signé Thomas Hardy. Si je ne connaissais pas encore l’auteur de « Tess d’Uberville », j’ai tout simplement été envoûtée par la beauté de son écriture. Au programme : une série de quatre portraits féminins en proie à un amour déçu, impossible ou encore rêvé. C’est un quasi coup de cœur me concernant. Mon seul bémol : j’aurais préféré un pessimisme moins marqué. Autre jolie surprise du mois, La page blanche est un roman graphique traitant de la quête d’identité. J’ai retrouvé avec joie les illustrations colorées de Pénélope Bagieu. Pour moi, tout était parfait sauf… le final.

Mi-figue, mi-raisin

Enfin, je n’ai pas été convaincue à 100% par deux lectures. Le mangeur d’histoires, signé Fabrice Lebeault, constitue un roman graphique au graphisme soigné et aux trouvailles inventives. J’ai apprécié me plonger dans un Paris imaginaire du XIXème siècle et ce, au côté d’un héros masqué. Malheureusement je n’ai pas accroché au côté « trop » original du roman… Dommage. Je pense malgré tout que ce roman graphique a du potentiel et qu’il est en mesure de plaire aux personnes recherchant une intrigue atypique, entre fiction et réalité. Ce mois de septembre a également été l’occasion de me remettre au théâtre ! Après mon échec cuisant auprès de Ionesco, je reconnais avoir été davantage séduite par Alfred de Musset. On ne badine avec l’amour, outre le fait que cette pièce se lise plutôt rapidement, offre des éléments de réflexion autour des sentiments amoureux. La fin est abrupte, inattendue. On adhère ou non, mais cette pièce de théâtre est du genre à marquer les esprits.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un très beau mois d’octobre, bisous à tous !