- Auteur : Simone Elkeles
- Serie : Paradise
- Genres : Contemporain, Romance
- Editeur : La Martinière J.
- Collection :
- Publication: 12/ 01/ 2012
- Edition: Broché
- Pages : 384
- Prix : 13,90€
- Rating:
Résumé :
Les plus belles histoires d'amour arrivent souvent
par accident ...
Un an après l'accident qui a failli lui coûter la vie, Maggie peut enfin retourner au lycée. Hélas, elle a perdu toute confiance en elle et semble incapable de retrouver sa joie de vivre. Car tout, dans la petite ville de Paradise, lui rappelle les conséquences du drame. Un garçon pourtant, semble décidé à entrer dans sa vie. Un garçon qu'à priori, Maggie aurait préférer oublier ...
Qu'elle le veuille ou non, leurs destins sont liés.
Pour le pire et pour le meilleur !
Avis de Korri :
Un livre sur un coup de tête, je l'ai apprécié.
Il est profond, poignant, émouvant...ce roman ne laisse vraiment pas indifférent !
C'est une romance qui va se former sur un drame.
Nous rencontrons deux personnages : Maggie et Caleb. Maggie était une jeune adolescente, et la vie lui souriait plutôt bien : belle, une grande sportive avec un potentiel dans le tennis.
Durant une soirée arrosée son voisin Caleb la renverse en voiture. En plus de l'accident, il s'enfuit au lieu de faire quelque chose pour Maggie.
Maggie est hospitalisée et a une rééducation d'une année, et ses jambes garderont à jamais des séquelles physiques, des cicatrices qu'elles détestent tant ! Mais c'est surtout son cœur qui est brisé, elle se sent trahie, elle n'a plus goût à la vie.
Caleb a écopé d'un an de prison dans un centre pour mineurs. À son retour tous lui revient en pleine face car Maggie n'est autre que sa voisine et l'ex meilleure amie de Leah sa sœur jumelle.
Caleb, lui, retourne à la petite ville qu'est Paradise. Il était un peu comme Maggie, avant : beau, populaire, sportif. Mais il n'est plus vraiment le même.
Malheureusement, l'accident a pas mal changé sa famille, à commencer par Leah qui a adopté le look total in black et sa mère qui essaie de faire comme si son fils n'avait jamais fait de prison et était toujours l'enfant-modèle
Maggie, elle, quand elle apprend que Caleb est de retour plus tôt que prévu, elle se met à compter les jours la séparant de son départ en Espagne en janvier. Elle veut à tout prix éviter Caleb.
Mais ces deux-là ne vont faire que de se rencontrer et par l'entremise d'une vieille dame ils vont se rapprocher.
Une très belle histoire mêlant tristesse et reconstruction de soi
Ce que j'ai aimé vraiment dans cette histoire, c'est l'évolution des personnages.
Nous passons par une multitude de sentiments, haine, colère, amour, bonheur, tristesse et j'en passe !
Une jolie histoire d'amour.
J'ai adoré Caleb mais je crois que l'un de mes personnages préférés c'était la vieille dame. Mme Reynolds (la vieille dame chez qui nos deux héros travaillent) Elle joue un rôle très important et délivre des messages essentiels. La vie n'est pas rose tout le temps, il faut pourtant avancer, car à chaque seconde nous vieillissons.
Quel caractère j'adore.
Maintenant j'entame directement le tome 2 car je veux savoir la suite!
Extrait :
CALEB
J'ai attendu ce moment pendant un an. C'est vrai qu'en prison les occasions de sortir ne se présentent pas tous les jours. Au Monopoly, il suffit de lancer trois fois les dés en espérant faire un double, ou de payer l'amende pour être libre. Mais ici, à l'Établissement Pénitentiaire pour Mineurs de l'Illinois - l'E.P, comme on l'appelle -, on ne joue pas.
Oh ! il y a pire. Ok, dans le secteur réservé aux garçons, on ne rigole pas tous les jours. Mais je crois que ce n'est rien comparé à ce qui se passe du côté des adultes. Pourquoi je suis incarcéré depuis un an ? Parce que j'ai renversé une fille avec ma voiture, alors que j'étais en état d'ivresse. Et comme j'ai pris la fuite après l'accident, le juge m'a collé trois mois de plus.
- Tu es prêt, Caleb ? demande Jerry, un des gardiens.
- Oui, monsieur.
J'attends ce moment depuis trois cent dix jours ! Tu parles si je suis prêt.J'inspire à fond et suis Jerry jusqu'à la pièce où m'attend le comité de révision. Mes compagnons de cellule m'ont fait répéter : Assieds-toi, tiens-toi droit, l'air plein de remords, reste poli... Bref, le grand jeu. Mais je me demande si on peut se fier à des détenus qui n'ont pas encore obtenu le droit de sortir.
Jerry ouvre la porte de la salle et je me sens faiblir. Les muscles de mes jambes sont sur le point de m'abandonner. Une sueur froide envahit mon bleu de travail prêté par l'État, mes chaussettes prêtées par l'État et, je l'avoue, mon slip de l'État. Et si je n'étais pas tout à fait prêt, finalement ?
- Veuillez vous asseoir, Caleb, ordonne une femme à lunettes, l'air sévère.
La scène a l'air de sortir d'un mauvais film. Sept individus me font face, assis derrière des tables de deux mètres de long, en ligne devant une unique chaise métallique.
Obéissant, je m'installe sur le métal froid et dur.
- Comme vous le savez, nous allons juger votre capacité à quitter l'établissement pour vivre en citoyen responsable.
- Oui, madame, je le sais et je suis prêt à sortir. Un type balaise, qui se prend pour le méchant, m'interrompt d'un geste.
- Holà ! du calme ! Nous avons quelques questions à vous poser avant de prendre une décision.