L’adolescent violent et sa famille de Kati Varga

Par Magali @MagaliLafont

4ème de couverture

Ce livre part d’une idée toute simple : il est possible de soigner un adolescent en difficulté de manière indirecte, par l’intermédiaire des parents. Il ne s’agit pas ici de tout connaître de la réalité de cet adolescent, mais de voir comment les parents se représentent leur enfant. Pourquoi ? Parce que les troubles de l’adolescent sont souvent les reflets d’histoires non résolues qui se répètent à travers lui. Le propos n’est évidemment pas de le disculper, ni d’accuser les parents , mais la manière dont ceux-ci vont pouvoir appréhender les problèmes de leur enfant permet de comprendre en quoi l’adolescent et ses parents sont tributaires d’une histoire qui a commencé avant eux, parfois même sur plusieurs générations. Il faut alors remonter dans le temps, à la recherche des « fantômes » cachés dans le placard familial Kati Varga, psychanalyste, enseigne à l’université de Toulouse-Le-Mirail. Elle a créé et dirige le Centre de guidance parentale de Toulouse.

Mon avis

Le principe de ce livre se comprend bien dans sa globalité c’est à dire que la « thérapie parentale » énoncée est clair. Pour aider un adolescent violent (je dirais plutôt en souffrance), il faut travailler l’image, la représentation que les parents ont de lui. Pour travailler cette représentation, il faut identifier la problématique des parents.

Écouter les parents parler de leur ado permet de cerner les relations familiales, ainsi que les rapports intergénérationnels (ce qui, dans certaines situations, permet de comprendre les causes des comportements « auto-destructeurs » des jeunes).

En fait si l’on veut faire très simple, l’adolescent porte le poids de tous les « conflits » non résolus des générations précédentes (problème de narcissisme, d’œdipe…) et le seul moyen de faire évoluer les choses c’est de remonter au nœud du problème ainsi la relation entre parents et enfants peut s’améliorer et apaiser la « crise d’adolescence ».

Bon ça c’est le côté simple de « l’histoire » mais j’avoue que ça faisait longtemps que je ne m’étais pas plongée dans un livre de psychologie. Le vocabulaire était donc parfois plutôt flou, incompréhensible…. je vais me remettre à la lecture de Freud :(

Il y a de nombreuses références qui, selon moi, ne sont connues que des étudiants en psy (-chologie ou -chiatrie) ce qui fait qu’à certains passages je devais avoir cette tête là

Conclusion

Un livre très instructif à lire avec un dictionnaire à proximité et l’esprit bien en éveil.

Une approche de la problématique de l’adolescence en souffrance intéressante qui donne une piste de travail quand les ados refusent les thérapies (ce qui n’est pas rare vu que pour eux psy = fou :( )