Simone Elkeles / Paradise, tome 2 : Retour à Paradise

Simone Elkeles / Paradise, tome 2 : Retour à ParadiseSimone Elkeles / Paradise, tome 2 : Retour à Paradise Retour à Paradise
  • Auteur : Simone Elkeles
  • Serie : Paradise
  • Genres : Contemporain, Romance
  • Editeur : La Martinière J.
  • Collection :
  • Publication: 03/ 01/ 2013
  • Edition: Numérique
  • Pages : 314
  • Prix : 9,90€
  • Rating: Simone Elkeles / Paradise, tome 2 : Retour à Paradise

Résumé :

Cela fait 8 mois que Caleb a quitté Paradise, laissant derrière lui sa famille, ses amis et Maggie, la fille qu'il aime et qu'il est accusé d'avoir renversée. Maggie, quant à elle, essaie d'aller de l'avant. Pour tirer un trait sur ses traumatismes, elle rejoint un camp d'été destiné aux jeunes dont la vie a été bouleversée par un accident de voiture...

... Un programme que doit également suivre Caleb, sur les recommandations de son conseiller de réinsertion ! Lui qui voulait à tout prix fuir son passé, le voilà obligé de côtoyer la fille qui lui rappelle ses erreurs et ses secrets. Mais on ne peut pas éternellement fuir ses problèmes, et pour régler les siens, Caleb devra tôt ou tard retourner à Paradise...

Avis de Korri :

Je suis entrée directement dans l'histoire ... Un peu trop vite d'ailleurs. Dans le premier tome, Nous avions laissé Maggie sur le bord de la route, nous apprenons que Caleb fuit la ville. Elle lui a pardonné l'accident qui a causé son handicap, mais lui, se l'est-il pardonné ?

Caleb se retrouve à Chicago dans un repaire de Dealer.
Ce qui devait arriver arriva, il se fit arrêter et au moment de son incarcération, il appelle Damon, son chargé de réinsertion, il va l'intégrer au programme RESTART, il s'agit d'un groupe de jeunes qui pendant un mois, vont aller à la rencontre d'adolescents pour leur expliquer en quoi leur vie a changé suite à leur imprudence au volant. Caleb n'est pas chaud, mais entre ça ou la prison, il choisit RESTART ! Et c'est là que sa vie va de nouveau changer.

Surpris par la présence de l'autre, il va bien falloir qu'ils fassent face à leurs sentiments une bonne fois pour toutes, et qu'ils mettent les cartes sur table s'ils ne veulent pas partir du programme plein de rancœurs et de questions.

Maggie et Caleb vont donc passer 1 mois ensemble à expliquer ce qui leur est arrivé. Ils décident de ne pas revenir sur leur idylle, et de passer à autre chose.

Un chassé-croisé où les révélations vont s'enchaîner, mais seront-ils assez forts pour supporter les secrets que l'autre confie ? Peut-on tout pardonner ? Peut-on réellement laisser le passé derrière soi ?

Maggie, quant à elle, a beaucoup grandi. Elle s'accepte comme elle est, et se sent confiante. Elle va de l'avant.

Mais revoir Caleb là, va complique la vie de Maggie.

Elle souhaiterait tellement aider Caleb, et lui faire réaliser que ce n'est pas un raté, qu'il a un avenir, mais plus que tout qu'il doit revenir à Paradise

Mais voilà, Caleb la repousse.

Ce que j'ai apprécié dans ce deuxième volume, c'est le nombre plus important de personnages intéressants. Des personnages qui sont fait des bêtises et qu'il paye de leur vie, rejeté par leur famille ou handicapés.

Et puis, nous avons Lenny qui vient alléger tout ça avec son humour décalé, eh oui, le coup du " tire mon doigt " m'a bien fait rire ! Qui aurait bien mérité d'être mis plus en avant.

Bref, j'ai passé un très bon moment avec ce 2ème tome qui se lit tout seul ... un seul petit regret: la fin ! Et je reste quand même avec un arrière-goût de frustration, un je-ne-sais-quoi d'inachevé.

Extrait :

CALEB

Il y a des gens qui ont une sacrée veine. Je n'en fais pas partie, malheureusement. Je pense même appartenir à la catégorie de ceux qui attirent systématiquement les ennuis. Assis à l'arrière d'une voiture de police, avec des menottes qui m'entament les poignets, je repense à la première fois où je me suis fait arrêter, il y a presque deux ans de cela.
J'avais bu.
J'étais décalqué.
On m'avait appréhendé pour un crime que je n'avais pas commis.
Je suis quand même resté enfermé un an dans un centre de détention pour mineurs. Il faut dire que j'avais plaidé coupable pour conduite en état d'ivresse et délit de mite.
Cette fois-ci, c'est pour une affaire de drogue qu'on m'embarque. Sauf que je ne fume pas, je ne sniffe pas, je ne me shoote pas, je ne suis accro à rien. Certes, je vis dans une maison remplie de dealers. Mais c'était soit ça, soit vivre dans la rue.
J'avais opté pour le toit. En y repensant, je me dis que ce n'était peut-être pas la solution la plus judicieuse. Mieux vaut dormir dans la rue que de se retrouver bouclé comme un animal en cage sans le moindre contrôle sur sa vie. Qu'on vous dise à quelle heure aller aux toilettes, se doucher, se raser, manger, dormir, ce n'est pas ma vision du paradis. Cela dit, Paradise, où j'ai grandi, ce n'était pas ça non plus.
Je pose la tête contre la banquette. Comment vais-je me sortir de ce pétrin ? Je n'ai pas d'argent, pas vraiment d'amis, et je n'ai pas eu le moindre contact avec ma famille depuis que j'ai quitté Paradise il y a huit mois.
A notre arrivée au poste de police, le flic me conduit auprès d'une dame dont le boulot passionnant consiste à prendre ma photo d'identité judiciaire. Puis il m'ordonne de l'accompagner dans son bureau et se présente : c'est le lieutenant Ramsey.
- Ne tente rien de stupide, me dit-il en ôtant la menotte qui m'enserre le poignet droit pour l'attacher à un crochet en métal rivé à sa table.
Si j'avais envie de me faire la malle, je devrais trimballer avec moi un bureau de trente kilos. Inutile de dire que je n'en ai pas l'intention.
Après m'avoir posé une multitude de questions, il me laisse seul. Je jette des coups d'oeil dans l'espoir d'apercevoir Rio, un de mes cinq colocs. On s'est tous fait choper en même temps. Rio et un autre de nos compagnons de chambre fourguaient un paquet d'acide à trois types qui, d'après moi, avaient la touche de flics en civil déguisés en méchants gangsters. C'est la dent en or d'un des gus qui m'a mis la puce à l'oreille. On aurait dit qu'elle était collée et je jurerais qu'à un moment donné elle s'est délogée et il l'a avalée toute crue.